Gino Carrier : un projet gigantesque et spectaculaire

Gino Carrier : un projet gigantesque et spectaculaire

Imaginez une murale de quatre pieds de haut sur presque… 100 pieds de long. Une murale qui symboliserait la vie et l’histoire de Saint-Raymond, à travers 12 panneaux 4×8 installés en continu.

Ce projet pourrait devenir réalité. L’artiste Gino Carrier y travaille depuis un bon moment. Et il travaillera encore à ce projet gigantesque et spectaculaire.

« La Murale de Saint-Raymond, mon plus grand défi des 2 prochaines années! », peut-on lire sur sa page Facebook (facebook.com/gino.carrier.3).

En art comme partout ailleurs, l’argent est le nerf de la guerre. C’est pourquoi M. Carrier a entrepris une levée de fonds, justement sur sa page Facebook pour les gens qui voudraient contribuer à ce projet.

D’autres moyens seront aussi établis pour permettre à ceux qui ne sont pas à l’aise avec Facebook de pouvoir contribuer.

« Je suis content, exprime l’artiste, parce qu’il y a des entreprises et des individuels qui ont donné des sous ». Il estime le coût de ce projet d’envergure à quelque 30 000 $.

Pour Gino Carrier, c’est surtout le prétexte de faire une oeuvre qui va attirer l’attention, notamment au niveau touristique.

Toutefois, s’il a déjà conçu son oeuvre sur papier et désire se concentrer sur sa réalisation, il voudrait que ce soit le gens du milieu qui décident où elle sera exposée. Malgré tout, il y va de quelques suggestion évidentes. Il a en tête la bande riveraine, soit dans le parc Alban-Robitaille.

« J’ai une affection particulière pour cet endroit le long de la rivière, c’est tellement beau », clame-t-il.

Mais on lui a aussi suggéré l’idée de la placer sur le mur de l’aréna, du côté du Pont-Tessier. D’une façon ou d’une autre, il faut un endroit où on peut la contempler avec du recul, et en même temps pouvoir s’approcher pour en regarder les détails.

Le mur de l’aréna permettrait de la voir dans son ensemble, à partir du pont Tessier, et de s’en rapprocher, lors par exemple des soirées musicales à l’agora.

Un autre site potentiel pourrait être l’accueil de la Vallée Bras-du-Nord.

L’important est que la murale puisse être vue par le plus grand nombre possible.

Techniquement, l’artiste s’oriente vers une version peinte, qui serait par la suite imprimée sur des panneaux.

L’original serait conservé de sorte qu’on pourrait la réimprimer si elle se détériore, puisque « rien de dure ad vitam aeternam ».

Pour Gino Carrier, que les contributions soient petites ou plus grandes, l’important est que le projet avance en arrive à sa conclusion. D’ailleurs, les noms des donateurs seront tous mentionnés sur la murale.

On peut voir des esquisses de la murale sur la page Facebook de Gino Carrier.

Photo : Esquisse de la murale installée dans le parc Alban-Robitaille.

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