Un emploi en sol québécois : « Au plaisir de vous conquérir »

Un emploi en sol québécois : « Au plaisir de vous conquérir »

Dans le cadre du programme « Un emploi en sol québécois », un groupe d’une quinzaine de personnes immigrantes était de passage dans la région jeudi matin, afin de participer à une activité d’appariement.

Cela évidement avec objectif ultime de combler des postes pour faire face à la pénurie de main-d’oeuvre.

Les trois chambres de commerce de Portneuf (est, ouest, Saint-Raymond) s’étaient unies pour participer à cet événement dans le cadre des activités de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ).

Sitôt descendu de l’autobus, le groupe a été accueilli sur la terrasse du Roquemont, après quoi les visiteurs ont eu l’occasion de rencontrer l’un ou l’autre des employeurs à la recherche de main-d’oeuvre et qui participaient à l’activité.

Chargée du mot d’accueil, la directrice générale de la Chambre de commerce régionale de Saint-Raymond, Édith Robitaille, a livré cette phrase qui voulait tout dire : «Au plaisir de vous conquérir ».

« On est conscient des enjeux de main-d’oeuvre dans les régions du Québec », déclarait pour sa part le directeur des programmes immigration de la FCCQ, Benoît Malric.

Ce dernier a fait ressortir que cet enjeu est majeur pour les entreprises qui veulent poursuivre leur croissance, assurer leurs opérations et respecter leurs contrats.

Selon lui, il faut diserser le bassin de main-oeuvre, alors que 85 % des personnes immigrantes s’installent à Montréal, mais que 55 % des emplois sont à l’extérieur de Montréal. La conséquence de ces données est que le taux de chômage chez les nouveaux arrivants est deux fois plus élevé que chez les natifs.

« Quand on est un nouvel arrivant, savoir où est Portneuf sur une carte, c’est déjà quelque chose. Se déplacer dans Portneuf pour rencontrer des employeurs, c’est un autre niveau de difficulté. Ce qu’on veut c’est que la personne immigrante ne soit jamais laissée à elle-seule », a-t-il conclu.

Sur l’heure du dîner, le repas a été accompagné de témoignages de travailleurs immigrants déjà installés en sol québécois, et également de représentants d’organismes oeuvrant dans l’emploi.

Après le dîner, l’opération séduction a permis a tout ce beau monde de visiter la région, notamment par un arrêt au Moulin Marcoux de Pont-
Rouge où une vidéo leur a été présenté. Le groupe a terminé la rencontre à la Fromagerie des Grondines.

 

Photo : le groupe sur la terrasse du Roquemont

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