Plusieurs centaines de visiteurs frémissent d’épouvante au Camp Portneuf

Plusieurs centaines de visiteurs frémissent d’épouvante au Camp Portneuf

Le samedi 27 octobre, de nombreuses personnes sont venues se faire une belle frayeur sur les bords du lac Sept-Îles, à Saint-Raymond. Pour la troisième année consécutive, le Camp Portneuf organisait une maison hantée. Le thème : un pensionnat hanté du début du siècle dernier.

Il fait nuit noire. Sur le site du Camp Portneuf, des ombres s’affairent. « J’ai presque fini de répandre le sang sur le parcours », fait savoir un organisateur avant que les visiteurs arrivent.

« Ça a été des phrases de ce type toute la journée », explique en riant Marie-Pierre Lacasse, directrice du Camp Portneuf.

Un premier groupe s’aventure sur le parcours, guidé par un mort-vivant. Il faut tout d’abord pénétrer dans le bâtiment principal.

Dès les premiers pas à l’intérieur, le ton est donné : un cuisinier découpe des doigts, en regardant de travers les visiteurs imprudents. Plus loin, d’autres salles décorées avec un grand souci du détail ont tout pour donner froid dans le dos. On est convié à prendre place à la table d’un festin macabre, avec de la cervelle humaine en guise de plat principal. Dans une salle de classe, derrière leur pupitre, quelques élèves semblent avoir été condamnés à une retenue éternelle.

Après plusieurs cris de frayeur, on se retrouve à l’extérieur, dans un cimetière. C’est la dernière étape avant le clou de la soirée : la chapelle. À l’intérieur de celle-ci a été aménagé un dortoir de pensionnat, hanté bien évidemment.

« Ça vaut vraiment le détour, ça fait longtemps que ne je n’ai pas crié comme ça », lance à la fin du parcours une jeune femme.

Un succès grandissant
Avant que la nuit tombe, la maison hantée a été « adoucie » afin que les moins de 10 ans puissent en profiter également. « Près de 500 personnes sont venues dans l’après-midi, et on s’attend à en recevoir 200 dans la soirée », indique Marie-Pierre Lacasse.

Seize figurants, moniteurs de camp ou bénévoles, ont contribué au succès de l’activité. La décoration a été financée par le Camp, mais aussi par plusieurs bénévoles.

« Chaque année, de plus en plus de monde se rendent dans notre maison hantée, des gens de Portneuf, mais aussi d’ailleurs », se réjouit Mme Lacasse.

« L’activité donne l’occasion à celles et ceux qui ne viennent pas souvent au Camp de pouvoir en profiter », ajoute-t-elle.

Organisme à but non lucratif, le Camp Portneuf offre des programmes d’activités de plein air aux enfants et aux familles axés sur le développement de la personne et l’expérience de la vie de groupe en milieu naturel. Il accueille chaque été de nombreux jeunes en camp de vacances ou en camp de jour.

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