Eisner Rivera ordonné prêtre

Eisner Rivera ordonné prêtre

SAINT-RAYMOND | C’est dimanche le 12 décembre dernier qu’Eisner Rivera, originaire du Nicaragua, a reçu son ordination sacerdotale. Une célébration liturgique où le prêtre reçoit de l’évêque le 2e degré du sacrement que l’on appelle « sacrement de l’ordre ». Cette cérémonie s’est déroulée en l’Église de Saint-Raymond.

Une belle aventure

Eisner Rivera est au Québec depuis maintenant 11 ans. Il vient d’un pays où il y a une tradition catholique. Le prêtre explique son cheminement vers l’Église : « Ma mère, en premier lieu, a décidé un jour d’établir une relation sérieuse avec Dieu. Mon père a ensuite emboité le pas et moi aussi, car mes parents m’amenaient à l’église, à l’âge de 16 ans.  Dès lors, j’ai travaillé beaucoup au sein de la paroisse, où j’ai rendu différents services comme la catéchèse, et on m’a fait réfléchir sur le fait que je pouvais être heureux en donnant ma vie à 100 % à Dieu. Le service à l’Église, auprès des gens et la présence de Dieu m’habitaient de plus en plus », précise l’Abbé Rivera.

Eisner Rivera a ensuite participé à un séminaire où l’on forme des missionnaires, dans une retraite en Italie, en 2010. Un événement inattendu s’y est produit : « Après des temps de prières, de partages et de repas, il y a eu un tirage au sort parmi les 300 participants pour 120 places de missionnaires à travers le monde. Mon nom a été pigé avec l’assignation pour Québec. C’est donc le fruit du hasard si je suis arrivé à Québec! »  Après les démarches d’immigration, Eisner Rivera a reçu sa formation à l’Université Laval dès 2011, une démarche de plus de dix ans et demi avant d’être ordonné prêtre.

En l’Église de Saint-Raymond

On peut se demander pourquoi Eisner Rivera a choisi l’Église de Saint-Raymond pour son ordination, plutôt que l’Église de Donnacona, là où se trouve le presbytère où il réside. « Quand je suis arrivé dans l’unité missionnaire Portneuf, au service de trois paroisses et 18 communautés, j’ai habité à Saint-Raymond. J’ai ressenti un “WOW” quand j’ai vu cette église », admet M. Rivera.

De nobles objectifs

« Je suis un fils de l’Église. L’Église est ma mère. Je me sens aimé par l’Église d’ici, apprécié des Québécois pour m’accueillir, m’encourager et prier avec moi. Je veux créer des contacts nombreux avec les Québécois. Ce que je peux faire comme humble serviteur de l’Église, c’est servir cette Église et le peuple de Dieu, établir des liens avec ces gens.   Je me sens partie intégrante du peuple québécois avec le si bel accueil que j’y ai reçu. Je veux apporter ce que je peux apprendre, voir ce que je peux découvrir aussi chez les Québécois chrétiens et aussi les non-chrétiens, tant qu’on peut faire de bons échanges sur le sens de la vie, le bonheur », déclare Eisner Rivera. Il conclut par la réflexion suivante : « Si la foi peut nous éclairer sur le sens de la vie et sur le bonheur, ça change la donne sur la valeur de la foi ».

Photo: Eisner Rivera en l’Église Sainte-Agnès de Donnacona. Crédit: Martin Gagnon.

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