Pont-Rouge aura la première maison des aînés dans Portneuf

Pont-Rouge aura la première maison des aînés dans Portneuf

PONT-ROUGE | C’est finalement à Pont-Rouge que le choix s’est arrêté pour construire la première maison des aînés dans Portneuf. L’établissement sera construit sur la rue Dupont, là où se trouvait anciennement la quincaillerie BMR Ferland. Le projet est estimé à environ 30 millions de dollars.

C’est le 12 août dernier que l’annonce a été fait en compagnie de la ministre des Aînés et des Proches aidants, Mme Marguerite Blais, de la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault et du député de Portneuf, M. Vincent Caron.

La nouvelle maison des aînés comportera 48 places, dont 12 qui seront destinées pour des adultes ayant des besoins spécifiques.

Les futurs résidents de la maison seront répartis en quatre « petites maisons », qui comprendront chacune 12 unités. Les chambres posséderont toute une salle de bain munie d’une douche adaptée avec un lève-personne.

Les proches aidants ne seront pas non plus laissés pour compte. Les maisons des aînés seront dotées d’un appartement « pour qu’ils puissent passer une nuit ou deux s’ils vivent à l’extérieur. On veut que les proches aidants soient présents et présentes dans les maisons des aînés », indique la ministre des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais.

Une bonne approche populationnelle

Au total, ce sont quatre maisons des aînés qui verront le jour dans l’ensemble du territoire de la Capitale-Nationale.

Pont-Rouge a été retenue pour faire partie de cette première phase en raison de son approche populationnelle. « On regarde d’abord la constitution de la population et on regarde aussi là où il y a déjà des places de services répartis sur le territoire », explique Michel Delamarre, président-directeur général du CIUSSS de la Capitale-Nationale.

« Avec l’installation des maisons des aînés, on veut aussi créer une communauté autour », ajoute-t-il.

« Oui elle est située à Pont-Rouge, mais elle est avant tout dans Portneuf » tient à rappeler le député de Portneuf, Vincent Caron.

« L’effet de la maison des aînés à Pont-Rouge aura des répercussions dans tous les CHSLD [de la région]. En créant une nouvelle place ici, on va libérer d’autres places ailleurs », soutient-il.

« On était partie avec 30 maisons et on est rendu avec 46, parce qu’on les fait plus petites et on veut que les gens vivent dans la communauté » — Marguerite Blais, ministre des Aînés et des Proches aidants

Un milieu de vie avant tout

Les maisons des aînés seront avant tout axées le bien-être et la qualité de vie des résidents. « Ça nous prend des endroits qui ne sont pas hospitalo-centriques et qui ressemblent véritablement à une demeure et qui permettent à ces personnes-là [qui y vivent] d’être plus actives le plus longtemps possible », indique la ministre des Aînés et des Proches aidants.

Les ministres Guilbault et Blais étaient en compagnie de Vincent Caron pour procéder à l’annonce de la maison des aînés à Pont-Rouge. Crédit: Sarah Lachance

Tout ce qui s’apparente au médical sera donc camoufler derrière les murs. « Les gens ne verront pas cet aspect médical là, c’est pour ça que ça va ressembler à une maison. […] C’est ce qui est une des merveilles des maisons des aînés », renchérit-elle.

Les ajustements de la COVID-19

Même si le modèle de maison des aînés choisi par le gouvernement est « le bon », la pandémie aura apporté son lot d’ajustements à ces nouveaux établissements de soins pour personne âgée.

Parmi ces quelques modifications au plan initial, on compte notamment l’ajout de vestiaires pour le personnel, davantage de salles de bain et de station de lavage de mains, une plus grande salle de repos ainsi que des SAS pour faciliter le déplacement entre les unités et le changement d’équipement médical.

Ces ajustements iront par le fait même augmenter le coût d’une place en maison des aînés, qui se chiffre à plus de 600 000 $. Rappelons qu’une place en CHSLD coûte un demi-million.

Les places disponibles seront réparties selon le même système d’admission que les CHSLD. « On ne veut pas faire en sorte que nos CHSLD soient de moins bonne qualité, pour seulement valoriser les maisons des aînés. […] On veut que ça soit sur la même base […] il n’y aura pas de différence sur la manière dont on va y obtenir une place », assure Mme Blais.

Photo principale: Courtoisie

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