Marie-Claude Denys : écrire pour aller plus loin

Marie-Claude Denys : écrire pour aller plus loin

Il y a deux semaines, nous avons publié un article sur le lancement d’Un certain 3 juillet avec Champlain, le tout dernier roman de Marie-Claude Denys. Désireux d’en savoir plus sur le parcours de l’écrivaine, nous l’avons rencontrée chez elle, à Pont-Rouge, où elle a généreusement accepté de partager sa passion avec nous.

Questionnée à savoir d’où son amour pour l’écriture est né, Mme Denys affirme avoir toujours voulu être écrivaine. Enfant, elle lisait déjà beaucoup et a développé, au fil du temps, le don qu’elle a pour cet art. Bien qu’elle n’ait jamais fait d’études en littérature, elle est diplômée en psychologie et en pédagogie et se sert des connaissances qu’elle a dans ces domaines pour créer des personnages. L’intérêt qu’elle cultive pour les gens et leur « logique » lui est également fort utile lorsque vient le temps pour elle de se lancer dans l’écriture d’un roman.
 
À moins d’être l’exception qui confirme la règle, un auteur doit généralement travailler d’arrache-pied pour arriver à trouver une maison d’édition qui acceptera de publier ses œuvres. Comme bien d’autres, Mme Denys a donc eu à essuyer plusieurs refus avant de finalement mettre les pieds, en 2007, aux Éditions Vents d’Ouest. Avec Des marelles au fond des yeux, un roman pour adultes, elle a tout de suite séduit la maison qui a, depuis, publié trois autres de ses romans.
 
Alors qu’elle ne se destinait pas à écrire pour les enfants, La plus belle de l’école et Rosemonde, deux livres jeunesse, sont ceux auxquels elle a ensuite donné vie. Respectivement publiés en 2008 et en 2010, ces ouvrages font, selon Mme Denys, partie d’une parenthèse « enfant ». Présentement, elle développe Mon voisin le pirate, un autre livre pour enfants qui devrait paraître à l’automne 2010. Cela dit, après le lancement de ce roman, il faudra attendre deux ou trois ans avant de voir Le legs, une œuvre pour adultes, sur les tablettes des librairies.
 
Peu importe le public pour lequel elle écrit, Mme Denys affirme qu’elle tente toujours, via ses œuvres, de véhiculer le fait qu’il importe de voir au-delà des apparences. Considérant que la solitude qui vient avec l’écriture est ce qu’il y a de plus difficile dans cet art, elle trouve satisfaction au moment où des lecteurs sont touchés par ses histoires. Toujours animée par deux ou trois idées de roman, elle avoue guider son écriture et se laisser guider par elle au gré de la création. Sa plus récente participation au Salon du livre de Québec lui a, par ailleurs, permis de rencontrer de nombreux amateurs de lecture, une expérience qu’elle a adorée.
 
Motivée à l’idée de savoir que des gens prennent et prendront le temps de lire ses romans, l’auteure espère pouvoir en publier encore plusieurs autres. Si vous souhaitez découvrir ou redécouvrir le talent de Marie-Claude Denys, il ne suffit que de se rendre en librairie pour mettre la main sur un ou plusieurs de ses ouvrages. Dans Portneuf, la Libraire Donnacona est l’endroit où aller pour en faire l’achat. Évidemment, nous suivrons avec plaisir le parcours littéraire de Mme Denys et vous ferons part de ses prochains lancements dès que possible.

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