Nouvelles surfaces de béton et sels de déglaçage ne font pas bon ménage!

Nouvelles surfaces de béton et sels de déglaçage ne font pas bon ménage!

MONTRÉAL, le 23 nov. /CNW Telbec/ – Avec l’arrivée de la saison froide, l’Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec (APCHQ) rappelle ses recommandations aux propriétaires d’habitations quant à l’utilisation de sels de déglaçage afin d’éviter que la surface des balcons en béton ne s’écaille ou ne s’effrite.
 
Restrictions des fabricants
Plusieurs centres de distribution de matériaux vendent souvent des sels de déglaçage sans faire de mise en garde concernant leurs effets néfastes sur les dalles et balcons en béton. Les restrictions des fabricants sont très importantes; certains d’entre eux avisent les consommateurs de ne pas utiliser leurs produits sur de nouvelles surfaces de béton, c’est pourquoi il est essentiel de lire le mode d’utilisation attentivement.
 
Le béton utilisé pour la coulée des balcons et trottoirs est assujetti à des règles contenues dans le Code de construction du Québec. Cependant, les bétons de moins de deux ans contiennent des chaux libres qui réagissent très mal aux chlorures contenus dans les sels de déglaçage. Les fabricants recommandent également d’assécher la surface du balcon avec un linge pour éviter que l’eau de fonte – qui résulte de l’application de sels de déglaçage – ne pénètre le béton. Cette dernière recommandation s’avère difficilement applicable, étant donné les périodes de grands froids que l’on connaît au Québec.
 
Recommandations de l’APCHQ
L’APCHQ recommande fortement de privilégier l’utilisation de sable ou de fin gravier. Ces deux produits nécessitent certes plus d’entretien, mais ils sont assurément un gage de performance du béton de votre balcon. Vu les dégâts que peuvent causer les sels de déglaçage sur les nouvelles surfaces de béton, mieux vaut s’abstenir d’en saupoudrer sur votre balcon afin d’éviter que celui-ci ne soit endommagé, tel que le démontre la photo ci-jointe.
 
À propos de l’APCHQ
L’APCHQ transige avec plus de 17 000 entreprises réunies au sein de 15 bureaux régionaux, occupant une place prépondérante dans l’industrie de la construction et de la rénovation résidentielles. En 1976, elle a instauré un programme privé de garantie sur les bâtiments résidentiels neufs, dont s’est largement inspiré le gouvernement pour définir les standards de la garantie obligatoire en 1999. Proactive, elle a créé en 1986 un plan de garantie couvrant les travaux de rénovation. Elle a également mis sur pied la bannière Réno-Maître en 2002. L’Association et ses membres effectuent ainsi 76 % des travaux en habitation. Étant le seul agent négociateur patronal des relations de travail dans le secteur résidentiel, elle défend les intérêts de quelque 13 000 employeurs, qui embauchent plus de 50 000 salariés.
 
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