Infos et photos sur les fours à charbon de la région : la MRC de Portneuf sollicite l’aide de la population

Infos et photos sur les fours à charbon de la région : la MRC de Portneuf sollicite l’aide de la population

 
 
En s’inspirant de sa politique culturelle, la MRC de Portneuf étudie présentement le potentiel touristique et culturel des fours à charbon de la région portneuvoise. Afin d’assembler le plus grand nombre de photographies, documents, informations et archives possible, la MRC demande l’aide de la population.
 
Mme Catherine Thibodeau-Lefebvre, agente de recherche à la MRC, a reçu le mandat de faire l’inventaire des fours à charbon et de colliger les informations. Les gens qui auraient des informations se rapportant aux fours à charbon sont priés de communiquer avec Mme Thibodeau-Lefebvre aux coordonnées suivantes : 418 285-3744 poste 128, catherine.thibodeau-lefebvre@mrc-portneuf.qc.ca.
 
L’un des principes de la politique culturelle de la MRC de Portneuf comprend la «Connaissance, sauvegarde et mise en valeur du patrimoine». C’est en partant de ce principe que l’étude sur le potentiel touristique et culturel des fours à charbon sera réalisée. Situé en grande majorité dans les municipalités de Sainte-Christine-d’Auvergne, Saint-Léonard et Saint-Raymond, le four à charbon désigne les lieux et installations destinées à la production artisanales ou industrielle du charbon de bois, par processus de carbonisation.
 
« Il était un temps où bon nombre de cultivateurs avaient leur propre charbonnière. Les fours à charbon ont eu une importance considérable pour les familles et le développement de la région; ils constituent une part significative de l’identité locale et régionale », raconte Thibodeau-Lefebvre. Aussi, on parle de la présence des fours à charbon dans la région comme phénomène patrimonial plutôt rare au Québec, l’industrie forestière y étant intiment reliée.
 
Dans les années 80, on recensait une quarantaine de fours à charbons sur le territoire portneuvois. Même si Mme Thibodeau-Lefebvre a relevé 17 installations jusqu’à maintenant, elle poursuit ses recherches. « Afin d’amasser le plus d’informations possible, nous demandons l’aide de la population. Même si les installations ne sont plus visibles, des photographies et l’histoire des sites peuvent toujours subsister », explique Mme Thibodeau-Lefebvre. Aujourd’hui, quatre producteurs de charbon sont en opération, dont trois artisanaux et un industriel.
 
Dans l’éventualité où les sites de fours à charbon pourraient constituer des attraits touristiques, un projet de mise en valeur pourrait être mis sur pied. Avant tout, l’objectif de cette étude est d’en apprendre sur cette partie de l’histoire liée à l’exploitation de la forêt et au développement de la région, pour la transmettre aux générations futures.
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