La ville en rose à Saint-Raymond

La ville en rose à Saint-Raymond

Quand arrivera octobre, plusieurs bâtiments de Saint-Raymond s’illumineront en rose pour une cinquième année de suite. C’est que la ville dont Daniel Dion est maire souhaite démontrer sa solidarité envers les femmes atteintes et survivantes du cancer. Une grande campagne de financement et un Souper rose permettront aussi à Saint-Raymond d’atteindre cet objectif.
En conférence de presse, M. Dion, qui est ambassadeur de l’événement, tout comme sa conjointe et initiatrice du projet Saint-Raymond ville rose Christiane Huot, a répété que « la bataille contre le cancer du sein est une cause que nous tient à cœur ». « Notre action peut faire la différence », a-t-il ajouté en tant que porteur de lumière de la campagne Ville rose.
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Le maire Daniel Dion invite toute la population à participer à Saint-Raymond ville rose.

Pour sa part, Christiane Huot a profité du dévoilement médiatique des activités à venir pour annoncer que le Souper rose en sera à sa quatrième édition. Le 12 octobre prochain, c’est au Centre multifonctionnel Rolland-Dion que ce rendez-vous qui permet toujours de sensibiliser plus de 300 personnes à la cause du cancer du sein se déroulera.
Alors qu’un apéro sera servi à 18h, c’est à 19h que les convives seront invités à s’asseoir pour le repas. On s’en voudrait de ne pas souligner que l’animation de la soirée sera confiée à l’humoriste Marie-Élise Joosten et aux talentueux musiciens que sont Frank & PO. Une survivante dont l’identité est gardée secrète pour l’instant offrira aussi un témoignage lors du souper.
Comme les billets promettent de s’envoler rapidement, celles et ceux qui veulent participer à cette activité-bénéfice devront en acheter sans tarder. Ils seront mis en vente au centre multi sur les heures d’ouverture. Le coût est de 40 $ par personne.
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Le Souper rose connaît toujours un énorme succès.

Toujours lors de la conférence de presse, Christiane Huot a lancé un appel aux Raymondois. « Je vous invite, a-t-elle dit, à mettre un peu de rose dans votre vie pendant le mois d’octobre ». Les citoyens et les commerçants sont notamment invités à le faire en illuminant de rose leurs propriétés respectives.
On pourra aussi teinter nos vies de rose, tel que suggéré par Mme Huot, en assistant à deux nouveaux rendez-vous le mois prochain. À La Fourchette du Roy, un souper indien sera servi au profit du Centre des maladies du sein le mercredi 3 octobre. Les billets sont en vente au restaurant de même qu’à la Cité du Corps. Cette fois, le coût est de 50 $ par personne.
L’autre rendez-vous à ne pas manquer est le lancement de la bière Rosavie qui sera fait au Roquemont. Le jeudi 4 octobre, c’est dans le cadre d’un 5 à 7 que cette bière de couleur rose s’ajoutera à celles que la microbrasserie propose déjà à ses clients. Une part des profits réalisés grâce à la Rosavie se retrouvera également dans les coffres du Centre des maladies du sein.
Si c’est pour ce même centre que Saint-Raymond accepte d’être une ville « porteuse de lumière », d’année en année, c’est que c’est à cet endroit que les femmes de Saint-Raymond et de Portneuf sont traitées lorsqu’elles reçoivent un diagnostic de cancer du sein.
Enfin, précisons que Daniel Dion et Christiane Huot comptent sur la générosité de Denise Ayotte pour faire le succès de Saint-Raymond ville rose. De nombreux partenaires et employés de la ville contribuent aussi au succès de cet événement annuel.
Campagne de financement
Dans le cadre de la campagne de financement de Saint-Raymond ville rose, ceux qui le souhaitent sont invités à faire un don en se rendant sur le site Web de la municipalité.
Au www.villesaintraymond.com, cliquez d’abord sur l’onglet rose DONS EN LIGNE – Saint-Raymond ville rose. Cela vous mènera à la page mettant la campagne de Saint-Raymond en vedette. Il vous suffira ensuite de cliquer sur « Appuyer ce participant » et de compléter le formulaire qui apparaîtra à votre écran. L’objectif de cette levée de fonds a été fixé à 2 000 $.
Des chiffres qui parlent
Le cancer du sein a longtemps affecté une femme sur neuf, a rappelé Christiane Huot, mais il faut maintenant plutôt parler d’une femme sur huit. Heureusement, le taux de mortalité de celles qui en sont atteintes a diminué de 40 % au cours des vingt dernières années.
Selon Mme Huot, c’est d’ailleurs ce qui a motivé le CIUSSS de la Capitale-Nationale à abolir les postes d’animatrice du Programme québécois de dépistage de cancer du sein. Le fait que 70 % des femmes aient désormais recours à la mammographie justifierait aussi cette décision.



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