Une journée inspirante pour les femmes d’affaires

Une journée inspirante pour les femmes d’affaires

 
Une quarantaine de femmes ont participé, le mercredi 4 novembre, à la traditionnelle activité de réseautage automnale de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) de Portneuf. Considérée par plusieurs comme un important temps d’arrêt, cette récompense leur a à la fois permis de faire le plein de riches informations et de rencontrer des entrepreneures inspirantes.
Accueillies au Roquemont pour l’occasion, les participantes ont d’abord eu droit à des ateliers. Alors que les unes ont préféré profiter de leur avant-midi pour apprendre à développer leur marque sur les réseaux sociaux et recevoir des trucs d’une styliste, les autres ont choisi de consacrer ce premier volet de la journée à l’univers des outils publicitaires et à leur conception.
Après avoir été réunies pour le repas du midi, les invitées de la SADC ont toutes assisté à l’atelier-conférence « Ne soyez jamais mal pri$ ». Animée par Sylvain Boudreau, cette activité l’a vu répéter aux femmes d’affaires venues le voir qu’elles doivent vendre leurs biens et services à « un prix juste et profitable » et qu’elles doivent aussi en être fières. Cela est plus facile à dire qu’à faire et trois des participantes l’ont d’ailleurs confirmé une fois l’heure du cocktail-témoignages venue.
 
D’emblée, la massothérapeute Marijo Fiset a appuyé le discours de M. Boudreau voulant qu’un des grands défis auquel les entrepreneures doivent faire face est d’accepter leurs prix. Si Mme Fiset a établi ses tarifs en fonction de son inexpérience et du marché l’entourant, les années ont depuis filé et il n’est pas rare qu’on lui dise aujourd’hui que ses massages ne sont pas chers. Grâce l’activité présentée par la SADC, elle a pris conscience qu’elle devrait faire une étude de marché et exiger le juste prix. Après tout, cela fait près de vingt ans qu’elle exerce son métier et ce n’est pas parce que son entreprise se trouve à Lac-aux-Sables que les services qu’elle offre sont de moins bonne qualité que dans les grands centres, bien au contraire.
Ensuite, le témoignage de la coach d’affaires humaines Céline Renaud a permis aux participantes de découvrir qu’elle a eu le sentiment d’être un imposteur alors qu’elle facturait ses premiers clients. C’est que malgré son expertise, elle avait du mal à apprécier la valeur des services qu’elle offre. Cela dit, le temps a fait son œuvre et elle vit heureusement de mieux en mieux avec le prix qu’elle exige. Il en est ainsi, a-t-elle précisé, car elle a maintes fois pu apprécier les résultats positifs qu’ont obtenus ceux et celles ayant fait le choix de la consulter. Elle a conclu en acquiesçant lorsque Doris Julien, de la SADC, a laissé entendre que de trouver son juste prix n’est possible que si on admet sa juste valeur.
Finalement, Julie Vachon, qui opère une chocolaterie à Deschambault depuis cinq ans, a bien fait rire ses pairs en dévoilant qu’elle s’en est sortie sans faire faillite et sans mourir. Forte d’un retour aux études et des nombreux stages qu’elle a complétés, elle est arrivée à la conclusion, après avoir lancé sa propre entreprise, que le nerf de la guerre est le coût de revient. Heureusement, elle a découvert qu’il importe d’y inclure la valeur du temps qu’elle met à concocter ses délices avant d’essuyer de trop grandes pertes. Ajoutons qu’en apprenant à dire non et en faisant le choix de mettre de côté l‘hyperpersonnalisation, elle s’attend à mieux réussir sur le plan financier et à s’épanouir davantage sur le plan personnel.
Grâce à l’activité « femmes en réseaux, femmes audacieuses », la SADC a certainement voulu faire prendre conscientes aux participantes qu’il est important pour elles de s’unir pour s’inspirer. De plus, ce fut l’occasion pour Doris Julien de dévoiler qu’afin de combler l’un des trois souhaits que les femmes d’affaires ont exprimé alors qu’un profil d’elles a été dressé, en 2012, la SADC veillera à leur faire rencontrer des modèles entrepreneuriaux féminins positifs. Avec la collaboration de Johanne Martin, elle entend compléter ce projet, si tout va pour le mieux, d’ici l’automne prochain.
Pour plus de détails sur les services qu’offre la SADC de Portneuf, notamment ceux qu’elle destine aux femmes, visitez le www.sadcportneuf.qc.ca.

La massothérapeute Marijo Fiset a livré un intéressant témoignage lors du cocktail.

Doris Julien, de la SADC, a profité de l’activité pour dévoiler que les femmes d’affaires de Portneuf pourront bientôt rencontrer des modèles entrepreneuriaux féminins positifs. Elle travaille sur un projet spécial en collaboration avec Johanne Martin.
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