La CAQ en point de presse à Donnacona ce matin

Le Saint-Laurent est en quelque sorte la nouvelle frontière du Québec moderne. Il représente non seulement une page marquante de son histoire, mais aussi le prochain chapitre de son parcours, peut-on lire dans la plateforme de la Coalition Avenir Québec 2014.

 

L’un des grands volets de cette plateforme est le Projet Saint-Laurent, sujet qui était au coeur du point de presse présenté à Donnacona par le candidat caquiste Jacques Marcotte accompagné de son invité, le candidat et député sortant dans Lévis, Christian Dubé, également porte-parole en matières de finances et de travail.

 

Le Projet Saint-Laurent a pour objectif de « rendre le Québec capable, au cours des prochaines années, de réaliser un développement économique d’envergure ».

 

Comment ? En créant une « Vallée de l’innovation » apte à générer la prospérité, un meilleur niveau de vie, une protection et un renforcement de nos programmes sociaux, et un répit aux contribuables québécois.

 

Trois grandes orientations articulent ce projet : innovation, Silicon Valley du nord, et réappropriation du fleuve.

 

Ultimement, il s’agirait de créer 100 000 emplois par la création de 20 zones d’innovations impliquant entre autres un meilleur soutien aux entreprises, moins de crédits d’impôt aux entreprises, ce qui permettrait de cibler la création d’emplois à valeur ajoutée et le financement de la recherche universitaire en lien avec les entreprises innovantes, et une réhabilitation des parcs industriels en zones innovantes.

 

Cette vision à long terme permettrait éventuellement au Québec de réduire son écart de richesse avec ses voisins, estimée à 20 % avec l’Ontario. Cet effort de création de richesse s’étalerait à travers une vision de 10 ans.

 

L’aspect touristique du Projet Saint-Laurent impliquerait entre autres la rénovation du quai en eau profonde de Portneuf afin qu’il puisse recevoir les navires de croisière. Il va sans dire que seule une entente avec le fédéral pourrait permettre ce projet puisque les quais sont de juridiction fédérale.

 

Le député sortant Jacques Marcotte fait remarquer que le coût de rénovation du quai équivaudrait à la création de trois des emplois qui seront créés à la cimenterie de Port-Daniel, soit environ 3 millions de dollars. 

 

M. Marcotte dénonce d’ailleurs le projet de cimenterie gaspésien, qui selon lui menace directement les emplois de l’usine Ciment Québec de Saint-Basile et pour lequel le gouvernement Marois avait annoncé une participation gouvernementale de 350 millions.

 

Or, dénonce Jacques Marcotte, voilà que le chef libéral Philippe Couillard donne aussi son appui à une aide gouvernementale au projet de Port-Daniel.

 

Ce qui fait dire à Jacques Marcotte qu’il est maintenant « le seul à se battre pour nos emplois dans Portneuf ».

 

« Mon adversaire, le libéral Michel Matte, refait le même coup qu’à l’époque d’Abitibi Bowater, dit M. Marcotte, ajoutant qu’il (M. Matte) se contente de répéter mollement les lignes de son chef. Il devrait avoir le courage de l’affronter pour défendre notre population ».

 

À propos de son adversaire péquiste Hugues Genois, Jacques Marcotte dit trouver regrettable qu’il ait attendu le déclenchement des élections avant d’annoncer sa candidature. « S’il avait eu à coeur de défendre nos travailleurs, il aurait sauté dans l’arène sans tarder, clame le candidat caquiste, quand sa cheffe annonce qu’elle va faire mal à notre région ».

Les députés caquistes de Lévis, Christian Dubé, et de Portneuf, Jacques Marcotte.