Relocalisation de la bibliothèque Anne-Hébert : près de 1,7 M $ seront investis

 

Devenue trop petite pour répondre adéquatement aux besoins des citoyens qu’elle dessert, la bibliothèque Anne-Hébert, qui se trouve actuellement dans le centre socioculturel du même nom, sera relocalisée dans de plus grands locaux. D’une valeur estimée à 1 696 00 $, ce projet devrait bénéficier d’une importante contribution du gouvernement du Québec.

 

Le jeudi 23 janvier, Maka Kotto, ministre de la Culture et des Communications, est venu en sol catherinois afin d’annoncer qu’un accord de principe d’un montant de 839 800 $ liait maintenant le gouvernement provincial à la Ville de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Selon lui, la relocalisation de la bibliothèque Anne-Hébert permettra de bonifier les collections qui s’y trouvent. Ce sera l’endroit où faire des lancements de livre inspirants, où tenir des conférences et où offrir des ateliers, a-t-il ajouté. Tout cela devrait notamment contribuer, toujours d’après le ministre, à la lutte au décrochage scolaire et à la stimulation de l’intérêt pour la chose littéraire.

 

Question de démontrer tout le pouvoir que peuvent avoir les bouquins sur ceux qui s’y plongent, le ministre a affirmé que n’eut été des livres, il n’aurait pu être à Sainte-Catherine pour faire l’annonce d’un accord de principe. « Je serais en train de déambuler dans des quartiers avec des alcools forts entre les mains », a souligné celui dont les origines, de son propre aveu, sont fort modestes. Maka Kotto, finalement, a salué le mariage qui sera fait entre la nouvelle école qui est actuellement en construction à Sainte-Catherine et la bibliothèque. Toutes deux seront effectivement reliées.

 

Pour sa part, le maire Pierre Dolbec a tenu à souligner que Sainte-Catherine a connu « une croissance démographique étonnante depuis 1986 », passant de 3 590 à 7 200 habitants. Cela n’est certainement pas étranger à la construction d’une nouvelle école sur le territoire de la ville et à la relocalisation de la bibliothèque dont l’édification, selon lui, sera facilitée par la Commission scolaire de la Capitale.

 

Pas peu fier que le passé de Sainte-Catherine ait été marqué par le passage du poète Hector de Saint-Denys Garneau et de la romancière Anne Hébert, M. Dolbec, qui s’est montré comblé par l’accord de principe annoncé par Maka Kotto, a affirmé que la contribution financière à venir permettra d’assurer la continuité de l’identité culturelle catherinoise. Parlant d’identité culturelle catherinoise, soulignons que le maire a offert un ouvrage riche des toiles peintes par Saint-Denys Garneau à M. Kotto.

 

Si la bibliothèque Anne-Hébert s’étend actuellement sur 235 mètres carrés, elle devrait, une fois sa relocalisation complétée, occuper une superficie de 646 mètres carrés. Les citoyens de Sainte-Catherine de même que ceux de Lac-Sergent et Lac-Saint-Joseph, municipalités avec qui des partenariats ont été signés, devraient grandement l’apprécier. Actuellement, on retrouve 8 000 volumes à la bibliothèque. Les nouveaux locaux faciliteront la gestion de tous ces ouvrages, a-t-on appris.

 

Comme les échéanciers sont jusqu’ici respectés, tout laisse croire que la nouvelle école de Sainte-Catherine ouvrira ses portes aux élèves pour la rentrée de septembre 2014. Selon Lise Langlois, directrice du Service sports, loisirs, culture et vie communautaire, l’inauguration de la bibliothèque, elle, sera faite à l’hiver 2015 si tout va pour le mieux. C’est qu’il reste bien des étapes à franchir d’ici sa relocalisation.

 

En terminant, précisons que les coûts relatifs à la relocalisation (ils sont estimés à 1 696 000 $, tel qu’indiqué plus haut) de la bibliothèque Anne-Hébert seront répartis entre le ministère de la Culture et des Communications (839 800 $), la Ville de Sainte-Catherine (726 400 $), la Ville de Lac-Sergent (52 600 $), la Ville de Lac-Saint-Joseph (27 200 $) et la Commission scolaire de la Capitale (50 000 $).

 

La bibliothèque Anne-Hébert, qui se trouve actuellement dans le centre socioculturel du même nom,…