Les retraités d’AbitibiBowater de Donnacona se mobilisent pour sauver leur régime de retraite

Les retraités d’AbitibiBowater de Donnacona se mobilisent pour sauver leur régime de retraite

Environ 130 retraités d’AbitibiBowater de Donnacona sur les quelque 300 étaient réunis en assemblée spéciale ce jeudi pour s’entendre et se mobiliser devant l’incertitude que la compagnie AbitibiBowater poursuive le paiement à chaque mois de leur fonds de pensions.

 
Les retraités pourraient être confronté à 2 scénarios : soit de laisser tomber AbitibiBowater et de recevoir les prestations de la régie des rentes du Québec et ainsi perdre 30% de leur revenu ou risquer de continuer le contrat avec AbitibiBowater qui est protégée actuellement par la loi contre la faillite jusqu’à la mi-décembre.
 
Présent à la rencontre, le député péquiste de la Prairie et porte-parole officiel en matière de régime de retraite, François Rebello, a lancé l’idée qu’il faut s’attaquer au projet de loi 129 en cours de consultation afin de  protéger les fonds pensions des retraités.
 
On souhaite empêcher ou interdire aux compagnies de piger dans les fonds de retraite pour payer leur dette. La commission parlementaire débute la semaine prochaine et le projet de loi pourrait être adopté les 7 ou 8 décembre.
 
Le député Rebello propose aux retraités de Donnacona de se mobiliser avec les retraités et employés des autres usines d’AbitibiBowater et de se faire entendre aux consultations publiques sur le projet de loi. Des lettres pourraient être acheminées à des députés et aux centrales syndicales , dont la CSN, pour les appuyer dans cette démarche. 
 
Le député Rebello croit aussi que dans le monde du papier et de la forêt, les gouvernements du Québec et du Canada devraient suivre les traces du gouvernement américain dans le monde de l’automobile qui a exigé un plan d’affaires précis avant d’investir dans les parts de la compagnie GM; une stratégie qui s’avère gagnante selon les derniers chiffres de GM en bourse. 
 
AbitibiBowater afficherait un déficit de 1,3 milliards et aurait un manque annuel de liquidité de 80 millions. Selon François Rebello, les gouvernements du Québec et du Canada devraient prendre le risque d’investir dans la compagnie et même chez les concurrents pour favoriser et stimuler le marché du papier et ainsi obliger AbitibiBowater ou autres compagnies à respecter leurs engagements vis- à- vis leurs retraités.
 
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Le comité de mobilisation des employés retraités d’AbitibiBowater de Donnacona.

Quelque 130 retraités d’AbitibiBowater de Donnacona dans la salle des Chevalier de Colomb à Donnacona

Le député péquiste de la Prairie, François Rebello (debout).

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