Le rock de Clément Jacques fait vibrer l'Angélus

Le rock de Clément Jacques fait vibrer l'Angélus

Vendredi dernier, le jubé de l’Angélus Bistro a accueilli Clément Jacques, un jeune auteur-compositeur-interprète du Saguenay.

 
Les spectateurs ont pu entendre les pièces de son album anglophone «Consumed and Guilty» en plus d’anciennes et de nouvelles chansons, francophone pour plusieurs.
 
Pour l’occasion, ceux qui étaient présent ont pu assister à une performance rock explosive. De son aveu même, c’était la première fois que Jacques était accompagné par autant de musiciens : un guitariste, un batteur, un bassiste et un claviériste. Sur la petite scène de l’Angélus, tout ça sonnait comme de la dynamite dans une Mini Renaud. Disons que ça faisait beaucoup d’énergie au mètre carré. Mais la petite salle en a vu d’autres et loin d’être sans défense devant ce raz-de-marée de décibels, elle réussi plutôt à créer une ambiance à réveiller les morts.
 
Mais Clément Jacques, sur scène, ne sait pas seulement être énergique (on pourrait même dire brutal). Il connaît effectivement l’art de faire tomber la tension pour ensuite revenir en force. Ces moments plus calmes sont l’occasion pour lui de nous servir un rock plus doux, comme la charmante «L’autre côté de l’océan».
 
Jacques puise ses inspirations à gauche et à droite. Remarquons « Petite Rose » que lui a inspirée Tom Waits le musicien américain à la voix de camion remorque, ou «J’aurais voulu», inspirée de Zachary Richard.
 
Il faut aussi dire un mot de l’habileté de Clément Jacques à la guitare. Sans être un virtuose, il fait preuve d’une versatilité certaine, employant tour à tour différentes techniques, jouant avec un plectre, avec ses doigts (fingerpicking) ou avec sa guitare couchée sur ses genoux (lapstyle).
 
En bref, Clément Jacques a offert une très bonne prestation. Bien sûr, pour aimer sa musique, il faut aimer le rock, même s’il ne s’y cantonne pas. Un jeune artiste à suivre dans les prochaines années.
 
Samedi, l’Angélus offre son dernier spectacle pour cet automne. La jeune auteure-compositeure-interprète Gaële viendra interpréter en duo les pièces de son deuxième album «Diamant de papier». Originaire des Alpes françaises et établie au Québec depuis quelques années, elle a joué en première partie de Richard Desjardins et de Karkwa et a prêté sa plume à, entre autres, Monica Friere et Marie-Pierre Arthur.
 
Un rendez-vous le 27 novembre à 20h30. Les billets sont en vente au coût de 25$ (incluant une consommation) en appelant au 418-286-4848.

Photo par Renaud Philippe, Stigmat photo (www.voir.ca/infocenter/artist.aspx?zone=1&section=6&artist=25207)

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