Bilan de campagne : au tour de Christian Hébert
C’était au tour du candidat péquiste Christian Hébert de convier la presse afin de dresser son bilan de la campagne électorale qui tire à sa fin.
Le candidat du Parti Québécois dans Portneuf a rappelé que pour lui, « la campagne électorale a débuté il y a plus de neuf mois en janvier dernier quand j’ai signifié au parti mon intérêt comme candidat de Portneuf à la prochaine élection générale. Depuis, poursuit-il, j’ai eu la chance de rencontrer des citoyens de tous les milieux ».
Députés Michel Matte et Joël Godin, préfet Bernard Gaudreau, maires et conseillers municipaux sont du nombre de ces intervenants rencontrés. « Je n’ai pas juste visité des entreprises de tous les secteurs, précise Christian Hébert, j’ai rencontré les gens qui y travaillent ».
Il s’est bien évidemment intéressé aux fermes et exploitations forestières, puisque son propre domaine d’activité professionnelle y est directement relié. Mais il a aussi visité les industries, les entreprises de multimédia, de restauration et de tourisme. « Tant par son positionnement géographique que par sa diversité, Portneuf est le New-Jersey du Québec », clame le candidat.
Parlant de grandes entreprises implantées chez nous comme entre autres Alcoa, Agropur et Saputo, « j’ai la conviction que Portneuf va de plus en plus rayonner à l’échelle internationale ».
Ses rencontres avec le président de la Commission scolaire, les directeurs généraux, coordonnateurs et bénévoles l’ont sensibilisé à diverses préoccupations comme :
• le prix du lait et les actions à porter;
• les aides aux transferts d’entreprises : selon lui, les immobilisations financées sur 15 ans devraient l’être sur 25 afin d’accorder un répit aux jeunes qui prennent la relève;
• la modification du Régime d’assurance parentale qui discrimine les femmes impliquées sur des c.a. ou des conseils municipaux qui doivent « faire du bénévolat durant leur grossesse et après l’accouchement, sinon elles sont radiées de leur fonction »;
• le problème de la taxation foncière des fermes qui a doublé depuis 2005 et qui peut représenter jusqu’à 15 à 25 % du revenu;
• le problème du remboursement uniquement des médicaments génériques par la RAMQ, même dans le cas où un médecin spécialiste le déconseille pour la santé du patient;
• la lutte à l’accaparement des terres agricoles;
• la fin de la taxe de bienvenue pour les premiers acheteurs par un crédit d’impôt d’achat de première propriété jusqu’à 2000 $.
« C’est pour cela que l’on a besoin d’un État fort au service des gens », s’exclame Christian Hébert.
Il reste beaucoup d’indécis selon le candidat péquiste, et rien n’est joué. Il dit croire fermement à ses possibilités d’être élu.
Notons en terminant que les partisans péquistes se réuniront autour du candidat dans un endroit à être déterminé. Quant à savoir si le chef Jean-François Lisée fera un saut dans Portneuf d’ici lundi prochain, « restez à l’affût ! », a conseillé M. Hébert aux journalistes.
En-tête • Christian Hébert s’est défini comme un ouvrier qui cultive la terre : « Toujours fièrement vêtu, mais ces mains noires sont la preuve de mes origines ».