Les CJS font place aux CIEC

Les CJS font place aux CIEC

Pour des raisons qui sont hors de leur contrôle, les Coopératives jeunesse de services (CJS) ont récemment fait place aux Coops d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC). Celles de Portneuf ne font pas exception à la règle en ce sens, mais elles se démarquent tout de même au sein de la Capitale-Nationale.
Si les coops de Portneuf sortent du lot, nous a expliqué Rosemarie Lemieux, du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, c’est que toutes ont survécu au changement qui a fait naître les CIEC. Cela est plutôt exceptionnel, car dix des dix-neuf projets que comptait la Capitale-Nationale n’existent plus.
Selon Mme Lemieux, c’est grâce au dévouement des comités locaux que la région portneuvoise a su relever le défi qui l’attendait. Cependant, soulignons que les CIEC de notre coin de pays comptent moins de coopérants qu’auparavant. Alors que de douze à quinze jeunes formaient chaque coop, leur nombre varie entre quatre et dix cet été.
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Mathieu Morin et Fanny Sénéchal, coordonnateurs de la CIEC de Saint-Raymond/Saint-Léonard, entourent trois des quatre coopérants avec qui ils travailleront cet été.

Cette baisse de participation, a-t-on appris, s’explique notamment en raison d’une modification ayant trait à l’âge des participants. Les jeunes de douze à dix-sept ans étaient acceptés jusqu’ici, mais il faut maintenant avoir au moins quatorze ans pour rejoindre les rangs d’une CIEC. Comme les adolescents plus âgés sont généralement attirés par des emplois qu’ils peuvent occuper à l’année, le recrutement de coopérants parmi eux s’avère plus difficile.
Comme c’est dans les petits pots qu’on retrouve les meilleurs onguents, sachez que les CIEC continueront d’offrir la même brochette de services qu’auparavant. Les participants peuvent notamment garder des enfants, tondre la pelouse et corder du bois. Les tarifs varient généralement entre dix et douze dollars de l’heure.
Une semaine de lancements
Hier soir, les CIEC de Saint-Raymond/Saint-Léonard (418 337-3131) et Deschambault-Grondines (418 286-6971) ont lancé leurs opérations estivales en même temps. Alors que le bal se poursuivra ce soir à Donnacona (418 285-3284, poste 202) et Sainte-Catherine (418 571-0300), c’est jeudi venu que les jeunes de Saint-Basile/Sainte-Christine (418 329-3975) auront la chance de se présenter à la population. Pont-Rouge (418 873-2667) fermera la marche samedi.
Dans tous les cas, les coopérants expliqueront qu’en mettant leur CIEC sur pied, ils doivent s’intéresser aux finances, au marketing et aux ressources humaines. D’ici la prochaine année scolaire, ils espèrent évidemment recevoir un maximum de contrats et répondre du mieux qu’ils peuvent aux besoins de leurs concitoyens.
La CIEC de Saint-Raymond/Saint-Léonard
Comme nous avons assisté au lancement de la CIEC de Saint-Raymond/Saint-Léonard, nous pouvons vous dire que les jeunes qui travaillent en compagnie des coordonnateurs Fanny Sénéchal et Mathieu Morin sont des plus motivés. Ils étaient quatorze l’an dernier et ne sont plus que quatre, mais cela n’a pas d’importance.
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Mathieu Morin participe pour une deuxième année de suite aux activités de la CIEC de Saint-Raymond/Saint-Léonard.

Déjà, la Ville de Saint-Raymond les a engagés pour surveiller les jeunes gonflables lors de la fête nationale et bien des gens leurs ont confié des travaux. De nombreux commanditaires ont également accepté de les appuyer dans leur première expérience de travail collectif.
Enfin, soulignons que le slogan de la CIEC de Saint-Raymond/Saint-Léonard est « Y fait beau, y fait chaud, on vous donne notre numéro! ».
Photo principale : Des coopérantes de la CIEC de Saint-Raymond/Saint-Léonard ont cordé du bois ce matin.

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