Réhabilitation du barrage : Une rencontre rassurante à Saint-Alban

Réhabilitation du barrage : Une rencontre rassurante à Saint-Alban

Le mardi 5 juin, c’est dans un Éco-Chalet débordant de personnes voulant en apprendre plus sur l’imminente réhabilitation du barrage de Saint-Alban et ses possibles conséquences que des représentants de Liberty Power et de WSP ont tenu une rencontre d’information. À la fin, il semble que les participants soient tous rentrés à la maison sans inquiétudes.
D’emblée, rappelons que si cette rencontre a eu lieu, c’est que la CAPSA a proposé à Liberty Power (anciennement Algonquin Power) de répondre aux interrogations des citoyens et organisations concernés par les travaux que l’entreprise doit faire pour assurer la pérennité de cette infrastructure construite en 1916 et rehaussé de 5,5 mètres en 1924.
Présentement, a fait savoir Denis Ratté, de Liberty Power, le barrage de Saint-Alban « ne respecte pas les normes ». Après l’étude de différents scénarios, un imposant projet de réhabilitation a été développé et il sera complété d’ici le mois de décembre 2018.
Ce projet, a expliqué Patrick Béland, de la firme de génie-conseil WSP, verra Construction BSL mettre des batardeaux en place ce mois-ci. Il y en aura un au faîte du barrage (amont) et deux autres en aval. Dans le cadre de cette opération, il est prévu que le niveau de la Sainte-Anne soit abaissé d’environ 30 centimètres en amont, et ce, pour une période de 15 jours au maximum.
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De nombreuses personnes ont assisté à la rencontre d’information tenue par Liberty Power et WSP.

En juin toujours, il y aura assèchement entre les batardeaux et, le mois de juillet venu, les fondations du barrage pourront être préparées. La construction proprement dite d’un barrage-poids en béton devrait ensuite s’étaler d’août à novembre. Enfin, le retrait des batardeaux rimera, en décembre, avec un nouvel abaissement du niveau d’eau de la rivière. Encore une fois, cette baisse avoisinera les 30 centimètres et s’étendra sur une période maximale de 15 jours.
Lors de la rencontre d’information, vous aurez peut-être deviné que ce sont les deux abaissements du niveau de la Sainte-Anne qui ont soulevé le plus de questions. Alors que Mario Julien, des Excursions de l’Ouest, s’inquiétait des possibles retombées négatives de cette opération sur les activités l’entreprise, Dominic Tessier Perry, soit le maire de Saint-Casimir, a dit espérer qu’une éventuelle crue importante des eaux ou un accident lors de la construction n’ait pas de graves répercussions sur sa municipalité
Si on se fie à la réaction de ces deux hommes et à celle des autres participants, il semble que les réponses données par Denis Ratté et Patrick Béland à leurs questions aient rassuré tout le monde. Certains ont même lancé « Beau projet! » et « Bon travail! » alors que l’activité tirait à sa fin. Mentionnons tout de même qu’une citoyenne a dit qu’elle aurait aimé avoir des informations sur la réhabilitation du barrage un peu plus tôt.
En ce qui a trait au coût du projet, Liberty Power n’a pas voulu nous le divulguer.
Des normes et des autorisations
Toujours lors de la rencontre d’information, Patrick Béland, de WSP, a tenu à dire que l’ensemble du projet de réhabilitation du barrage « a été présenté et approuvé par les autorités de l’ensemble des agences concernées ». Évidemment, les autorisations environnementales comptent parmi les plus importantes qui ont été reçues par son équipe.




Un système d’alerte
À la demande des citoyens présents, les responsables des travaux ont accepté de les avertir 24 heures avant l’abaissement du niveau de la rivière. Ce délai permettra notamment à ceux qui ont des embarcations à l’eau de les en sortir pour ne pas qu’elles touchent le fond si cela est possible dans leur secteur.
Entre autres, la CAPSA et le Parc naturel régional de Portneuf ont dit vouloir transmettre ce message d’alerte aux usagers de la Sainte-Anne. Facebook compte parmi les plateformes qu’utiliseront alors ces organisations.
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