La Pelle araignée à l'oeuvre sur la Sainte-Anne

La Pelle araignée à l'oeuvre sur la Sainte-Anne

C’est le printemps et comme chaque année, les pelles mécaniques flottantes entreprennent leur travail de bris du couvert de glace sur la rivière Sainte-Anne à Saint-Raymond.

Deux machines sont utilisées en complémentarité. D’abord la « pelle araignée », qui s’est embarquée sur la rivière ce matin au centre-ville, et « la Grenouille », qui complétera l’opération quelques jours plus tard plus en aval sur la rivière.

La pelle araignée de l’entreprise Ex Pente de Saint-Césaire, a pour mission de briser le couvert de glace, théoriquement du barrage estacade jusqu’au débarcadère de la rue Saint-Hubert. Dans la pratique toutefois, comme la rivière était déjà à l’eau libre sur une trentaine de pieds de largeur en amont du centre-ville, la pelle a commencé le travail à la hauteur de l’avenue de l’Hôtel-de-Ville, là où le couvert de glace était encore fermé, et travaillera en aval jusqu’au débarcadère de la rue Saint-Hubert.

Les opérations de la pelle araignée s’échelonneront sur 3 ou 4 jours, explique le coordonnateur en géomatique à la Ville, Christian Julien.

Contrairement à l’an passé où il n’y en avait pas, du frasil s’est accumulé sous le couvert de glace au centre-ville, bien qu’en quantité moindre que lors des « grosses années. »

Avec la pluie du mois de janvier, la rivière s’est retrouvée à l’eau claire sur huit kilomètres en amont du centre-ville, et c’est à ce moment qu’il est redescendu du frasil, mais en quantité moindre que les autres années.

« La pelle se tient à côté du frasil, là où il y a un chenail d’eau qui s’est fait. La machine brise la glace où il y a de l’eau, afin d’aider l’élément liquide à mieux circuler », précise M. Julien.

Lorsque le soleil sera plus ardent, sa chaleur va pénétrer dans la glace qui aura été  cassée, ce qui facilitera grandement l’évacuation de l’eau.

Quant à la Grenouille, une autre pelle mécanique de concept un peu différent, elle s’attaquera au couvert de glace du débarcadère jusqu’au barrage de Chute Panet, au moment où le niveau d’eau sera remonté dans ce secteur.

« On fait ça à titre préventif, pour être capables d’améliorer le chenail et l’évacuation des glaces », dit M. Julien.

Le danger d’inondation est-il écarté pour autant ? « Non, s’exclame Christian Julien, c’est trop tôt pour dire ça, c’est trop complexe à savoir si les glaces vont descendre ».

Photo et vidéo par Guillaume Rosier

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