Jean-Pierre Soucy et Paulette Dambremont sur le « Camino » : 1800 km, un pas à la fois

Jean-Pierre Soucy et Paulette Dambremont sur le « Camino » : 1800 km, un pas à la fois

Marcher 1800 kilomètres en 75 jours, ce n’est pas commun. C’est pourtant ce qu’a fait le couple Jean-Pierre Soucy et Paulette Dambremont sur les chemins de Compostelle, entre le 3 avril et le 18 juin 2017.

Ce périple est raconté dans un livre signé Jean-Pierre Soucy, intitulé « Entre 2 mers », et lancé la semaine dernière à la bibliothèque de Neuville. Un récit de voyage de 250 pages, agrémenté de 40 photos couleurs.

Ex-enseignant, ex-maire de Shannon, ex-député de Portneuf et ex-directeur général de la Commission scolaire de Portneuf, Jean-Pierre Soucy a ainsi réalisé un projet de retraite qu’il caressait depuis un bon moment.

« La recette est fort simple : un pas à la fois, un jour à la fois, en faisant preuve de persévérance, de détermination, de compassion, de résilience, mais surtout, en profitant des bons moments qu’offre le Chemin », peut-on lire en quatrième de couverture.

Le titre Entre 2 mers est parfaitement justifié. Partis des Saintes-Maries-de-la-Mer, une commune de 2500 habitants capitale de la Carmargue, sur les rives de la Méditerranée en France, leur périple les aura menés jusqu’à Fisterra, sur la côte atlantique espagnole.

Sa retraite, Jean-Pierre Soucy l’anticipait avec angoisse, au point d’en développer une maladie psychosomatique, confie-t-il. L’antidote : une traversée continentale, avec un concept emprunté à la devise canadienne « D’un océan à l’autre », qui trouvait ainsi écho sur le Vieux Continent.

Jean-Pierre et Paulette ont ainsi plongé leurs pieds « dans l’eau fraîche, voire saisissante » de la « Mare Nostrum », avant d’entreprendre la Voie d’Arles, ou Via Tolosana, ainsi nommée parce qu’elle passe par la ville de Toulouse avant d’arriver dans les Pyrénées, qu’ils ont traversées au Col du Somport.

L’objectif du « Camino » est bien évidemment la ville de Santiago de Compostela, ou Saint-Jacques-de-Compostelle, un haut lieu de pèlerinage à une centaine de kilomètres de Fisterra (Finistère, ou fin de la terre) sur la côte atlantique espagnole.

À l’instar d’autres pèlerins, le couple voulait donc se rendre jusqu’à Fisterra, pour y tremper ses pieds dans l’Atlantique et y cueillir la fameuse coquille Saint-Jacques, symbole du Chemin. Mil huit cent kilomètres plus loin, il reproduisait ainsi le rituel initié aux Saintes-Maries-de-la-Mer deux mois et demi plus tôt.

« C’est le voyage d’une vie, et j’exprime le souhait que nous pourrons contaminer positivement plusieurs personnes autour de nous pour qu’elles se lancent à leur tour sur les nombreux Chemins de Compostelle », conclut Jean-Pierre Soucy dans son avant-propos.

Le livre « Entre 2 mers » est en vente à la Librairie Donnacona.

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Paulette Dambremont et Jean-Pierre Soucy

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