Brunch bénéfice à Saint-Basile : Katerine Savard raconte son parcours

Brunch bénéfice à Saint-Basile : Katerine Savard raconte son parcours

Médaillée de bronze aux Championnats panpacifiques 2014 en Australie, médaillée d’or et de bronze aux Jeux du Commonwealth 2014 en Écosse, médaillée d’or et deux fois de bronze aux Jeux panaméricains 2015 à Toronto, et médaillée de bronze aux Jeux olympiques de Rio 2016, c’est le prestigieux palmarès de la nageuse Katerine Savard.

Sans complaisance, mais avec toute la fierté de ses accomplissements, la jeune femme de 23 ans a livré un touchant témoignage lors du brunch bénéfice qui s’est tenu au Manoir Saint-Basile dimanche dernier.

Les quelque 200 personnes présentes ont apprécié au plus haut point.

« Personne n’aurait dit un jour que j’allais faire ça », commente-t-elle à propos de ses débuts difficiles en natation, où elle se classait toujours dans les dernières. « Aucun entraîneur ne voulait me coacher parce que je n’étais pas assez bonne ».

À cette époque, raconte-t-elle non sans humour, elle nageait le 200 mètres libre finissant bonne dernière, avec un chrono de 3m14. Une fois devenue l’athlète de premier plan que l’on connaît, elle a ramené ce temps à 1m54.

Katerine Savard a raconté son parcours à travers lequel les concours de circonstance ont joué un rôle primordial. Citons ses premiers Jeux du Québec, auxquels elle a participé à titre de substitut, ce qui ne l’a pas empêché de monter sur la plus haute marche du podium.

Aux Jeux de Londres, elle avait 18 ans. Cinq mois avant les Jeux, elle avait battu le record junior canadien, ce qui lui avait laissé entrevoir la possibilité de réaliser son rêve de toujours, participer aux Jeux olympiques. C’est toutefois suite au désistement d’une autre nageuse, fait très rare, qu’elle avait la chance de se rendre en Angleterre.

Elle n’était pourtant au bout de ses peines, car dès les qualifications (en avril 2016), elle a « perdu » sa chance d’aller aux JO dans sa discipline de prédilection du 100 mètres papillon, où elle figurait pourtant parmi les trois meilleures au monde. En 57 secondes, sa compétitrice Penny Oleksiak lui ravissait son record canadien et sa chance d’une médaille olympique.

« Ça a été le moment le plus difficile de ma carrière, ma mère m’a ramassée en larmes, dans ma tête ma carrière était finie », confie-t-elle.

Mais heureusement, Katerine Savard avait son plan B. Vingt-quatre heures plus tard, une autre qualification allait déterminer le quatuor de nageuses du relais 200 mètres style libre, une nage pour laquelle elle ne s’entraînait pas comme tel.

« Je suis allée là en me disant  » il arrivera ce qui arrivera « . J’ai nagé avec moi-même, et je me suis classée pour les Jeux ».

Comme quoi rien n’arrive pour rien, car si elle s’était qualifiée pour le 100m papillon, elle n’aurait pas eu l’idée de participer aux qualifications du relais 200m.

Résultat de ce concours de circonstances, Katerine Savard réalise son rêve d’une médaille olympique grâce à la troisième place de l’équipe canadienne à cette épreuve.

Notons qu’elle avait également participé aux Jeux de Londres en 2012.

Lors de sa conférence, elle a également abordé des sujets comme la vie au village olympique, a raconté avec beaucoup d’humour comment se passe un test antidopage, a révélé qu’il fallait près d’une demi-heure pour revêtir un maillot de compétition qu’elle ne porterait qu’une fois et qui coûte quelques centaines de dollars.

Vivant aujourd’hui à Montréal, parallèlement à sa carrière de nageuse, Katerine Savard étudie en enseignement primaire.

Un mot sur le brunch organisé par les Chevaliers de Colomb de Saint-Basile au profit de la nageuse. Elle-même originaire de Pont-Rouge, le père de Katerine vient de Saint-Basile, d’où ses attaches avec cette municipalité. Le brunch a rapporté 6170 $ au profit de la nageuse.

Quelques mises à l’encan ont rapporté des sous, dont un magnum de champagne cuvée Grand Siècle d’une valeur de 450 $, pour lequel les enchères ont dépassé les mille dollars.

Les commanditaires suivants ont contribué au brunch : Dalton Ford Saint-Raymond, Distribution Doyon Inc. Saint-Raymond, Construction Côté et Fils Inc. Saint-Raymond, Dion Moto Saint-Raymond, Denis Boucher et Benoît Lachance Architectes Québec, Épicerie Gauthier et Fils Inc. Saint-Basile, Métro Donnacona Sylvain Petit franchisé, Germain Nissan et Germain Chevrolet Donnacona/St-Raymond, Michel Matte député de Portneuf à l’Assemblée Nationale, Boulangerie Patisserie Chez Alexandre, Denturologiste Mylène-Audrey Émond Donnacona, Fleuriste Prime Vert Hugues Genois St-Raymond, Manoir St-Basile, Première Moisson Dave Lamothe.

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Katerine Savard reçoit son chèque de 6170 $, entourée de Benoît Delisle, Renaud Leclerc (Grand Chevalier) et Yves Savard, tous trois des Chevaliers de Colomb de Saint-Basile, et Patrick Boursier, qui a procédé à l’encan du magnum de champagne.

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La nageuse a également reçu une mention honorifique des Chevaliers de Colomb de Saint-Basile, des mains de Renaud Leclerc et Réjean Leclerc.

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