GDPL : promouvoir les saines habitudes de vie chez les jeunes

GDPL : promouvoir les saines habitudes de vie chez les jeunes

Le vendredi 16 juin prochain, le Grand Défi Pierre Lavoie (GDPL) passera de nouveau dans Portneuf, cette fois à Pont-Rouge. Le tour y arrivera sur l’heure du midi, en provenance de Québec et en partance pour Trois-Rivières, étape suivante. L’horaire général de ce 1000 kilomètres prévoit son départ le jeudi 15 juin 18h de La Baie pour parvenir à Montréal le dimanche 18 juin à 13h. Les quatre jours de cette neuvième édition ont pour objectif ultime de promouvoir les saines habitudes de vie chez les jeunes et de soutenir la recherche sur les maladies héréditaires orphelines.

Jeudi dernier, un point de presse au Roquement lançait officiellement le partenariat entre Boscus et Scierie Dion dans le cadre de cette levée de fonds.

Comme l’an dernier, l’équipe Boscus-Fasken 1 parrainera les écoles de Saint-Raymond. Alors que les bénéficiaires de l’an dernier étaient les écoles primaires (42 500 $ versés), cette fois, le parrainage s’adressera au primaire et au secondaire.

L’an dernier, l’argent a servi à aménager un local de psychomotricité, à faire bouger les élèves aux récréations et au service de garde, à acheter du matériel d’éducation physique, à aménager un module de jeu extérieur, à acheter un tableau indicateur, en plus de 26 vélos pour les élèves et de gilets pour les pratiques de groupes de hockey.

Pour 2017-2018, au primaire l’argent servira à assurer la pérennité du projet hockey au primaire avec l’ajout d’un 3e groupe et à acheter les gilets de pratique, à acheter des buts de soccer extérieur pour le pavillon Saint-Joseph, des uniformes pour les équipes de basketball, et au secondaire, à assurer la pérennité du sport scolaire et à acheter des estrades au gymnase pour les équipes sportives de Louis-Jobin.

Même si le tour ne passe pas à Saint-Raymond comme l’an dernier, le milieu sera mis à profit. Notamment par le défi aux entreprises. « Cette année, on va aller plus loin comme milieu avec cette nouvelle idée qu’on a eue », déclarait Éric Deschênes, directeur adjoint de l’école primaire Marguerite-d’Youville-Saint-Joseph. Ce programme de parrainage se voudra « une symbiose entre les entreprises, les commerces et les élèves des écoles ».

« Nous les adultes, on est des modèles pour nos enfants », a-t-il ajouté, rappelant que le tout cadrera avec le mois de l’activité physique en mai.

Les entreprises du milieu seront donc invitées à parrainer une classe ou un groupe sportif pour une somme de 200 $. Déjà 17 commandites ont été annoncées : Scierie Dion (2 équipes), Ville de Saint-Raymond (cinq équipes), le Conseil d’établissement de l’école primaire, le personnel de l’école secondaire Louis-Jobin, le Centre dentaire Dionne, le Roquemont, le Mundial, Germain Chevrolet, le Club Lions (Yves Moisan a en outre annoncé un don de 3000 $ au nom des Lions), Bédard Guilbault, Construction Côté et Fils, Hyundai St-Raymond, Intersport et les Caisses Desjardins.

L’implication de ces 17 équipes donne donc une base de 3 400 $ sur ce principe de parrainage. Mais si l’on compte les classes du primaires et les groupes sportifs du secondaire, la possibilité est de 50 dons de 200 $, pour un potentiel de 10 000$.

Depuis 1981, Boscus Canada opère dans l’industrie du bois d’œuvre comme grossiste, distributeur et courtier international. À ce titre, Boscus est un partenaire de Scierie Dion de Saint-Raymond. Ce sont donc le représentant de Boscus, Luc Cousineau, et celui de Scierie Dion, Jean-François Dion, qui ont pris la parole.

Alors que 23 000 $ avaient été recueillis en milieu raymondois, les deux intervenants ont fait monter la barre à 40 000 $ comme objectif de cueillette dans le milieu, incluant le programme de parainnage cité plus haut. Mais les enchères ont monté avec une annonce surprise. Luc Cousineau était venu avec un ami ébéniste et concepteur d’un vélo avec cadre de bois. On peut qu’il s’agit là de toute une innovation pour Loïc Dehoux et son vélo de frêne Picolo.

Existant en deux prototypes, le Picolo a notamment été testé sur le plus dur des parcours pour mettre un vélo à l’épreuve, soit « la dure de dures » , la course Paris-Roubaix avec ses sections de pavé.

L’autre exemplaire a donc été présenté à Saint-Raymond dans le cadre du point de presse. Et il a trouvé preneur, en la personne du pdg de Scierie Dion, qui versera 8 500 $ à la cueillette de fonds. Notons ici que le Picolo, qui a nécessité 150 heures d’ouvrage, coûte 7 000 $.

Ce faisant, Jean-François Dion a remonté la barre à 50 000 $, à recueillir dans le milieu dans le cadre du GDPL.

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Représentants des partenaires Boscus et Scierie Dion, directions et élèves des écoles et intervenants locaux réunis au terme du point de presse de jeudi dernier.

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Le vélo Picolo présenté par son nouveau propriétaire Jean-François Dion et son concepteur et constructeur Loïc Deh0ux,

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