Excellente année pour le saumon de la Jacques-Cartier

Excellente année pour le saumon de la Jacques-Cartier

Alors que les feuilles des arbres nous rappellent si joliment que l’automne est arrivé et que les couleurs dont sont parés les saumons atlantiques de la rivière Jacques-Cartier témoignent aussi du retour de cette saison unique, la Corporation du bassin de la Jacques-Cartier (CBJC) souhaite en profiter pour dresser ses premiers bilans annuels.

Bien entendu, c’est avec joie que la CBJC vient de dévoiler que « 2016 aura été particulièrement favorable pour le saumon de la rivière Jacques-Cartier ». Si elle dresse un tel bilan, c’est d’abord parce qu’elle a enregistré « la deuxième plus importante montaison […] depuis l’année 2000 ». Des 609 individus que l’organisation a capturés dans des fosses situées au pied du barrage McDougall (Pont-Rouge) puis transportés près de leurs sites de reproduction, 404 étaient des grands saumons. « Ce résultat est très encourageant », soutiennent les responsables. Soulignons que la reconstruction du barrage de Donnacona permettra à ces derniers de renouer avec l’utilisation de la passe migratoire dès l’an prochain. La capture des saumons s’en trouvera facilitée.

En ce qui a trait aux saumoneaux, a-t-on appris, une étude réalisée au printemps dernier a permis d’estimer que le taux de survie (œufs-saumoneau) s’élevait à 3,4 %, soit bien plus que le taux de 1,5 % observé dans les rivières témoins de la Côte-Nord et de la Gaspésie. Même si « la ressource saumon de la rivière Jacques-Cartier se porte bien », souligne par ailleurs la CBJC, « le nombre total d’individus est toujours sous le seuil de conservation fixé ».

Finalement, s’il est un autre projet qui a occupé la CBJC au cours de l’été, c’est bien l’échantillonnage par pêche électrique en aval de Pont-Rouge. Dans cette section de la rivière « considérée comme incertaine quant à la reproduction depuis le début des efforts de réintroduction du saumon dans la Jacques-Cartier », il a été établi que des géniteurs sont parvenus à se reproduire depuis le bris du barrage de Donnacona, en 2014. Par contre, comme seuls deux alevins ont été retrouvés en deux ans, la thèse voulant que ce « secteur n’est pas propice à la reproduction » semble se confirmer.

L’occasion s’y prêtant bien, rappelons que la Corporation du bassin de la Jacques-Cartier compte sur l’aide de plusieurs partenaires pour mener à bien ses activités. Il s’agit de la Fondation pour la conservation du saumon atlantique (FCSA), de la Société R.S.P. Énergie, la Fondation Héritage faune, du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (direction de la Capitale-Nationale et direction de la faune aquatique) et du département de biologie de l’Université Laval. Ses bénévoles jouent également un rôle majeur qui mérite d’être souligné.

Notez que pour avoir plus de détails sur les projets décrits plus haut, les curieux sont invités à visiter le www.cbjc.org/projets-2016 ou à composer le 418 875-1120.

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Des saumons dans une fosse au pied du barrage McDougall (Photo : CBJC)

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Des employés de la CBJC lors d’une opération de seinage (Photo : Pierre Choquette)

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