Pont-Rouge et Saint-Basile vont accueillir des familles syriennes

Pont-Rouge et Saint-Basile vont accueillir des familles syriennes

 
Voilà pourquoi les responsables Michel Boilard (équipe d’animation pastorale de Pont-Rouge) et Diane Émond (responsable du service d’entraide de Saint-Basile) ont voulu lancer un appel au public afin de bien recevoir ces gens chez nous.
 
Rappelons que 10 000 des 25 000 réfugiés attendus au Canada doivent être parrainés par le secteur privé. Il s’agit pour les communautés d’accueil d’assurer le parrainage des nouveaux venus pendant leur première année au pays.
 
Afin de profiter de son expertise de 35 ans dans l’accueil de réfugiés, une rencontre a eu lieu avec la Fabrique Saint-Yves de Sillery. Il en est ressorti que les comités de répondants de chacune de ces familles auront l’exigence de recueillir une valeur de 18 000 $ afin d’assurer leur subsistance pendant la première année.
 
Ce montant doit couvrir le logement, la nourriture, les vêtements, l’ameublement, etc. Il faudra aussi des ressources pour assurer l’adaptation et l’éducation à la vie d’ici, et bien évidemment des interprètes afin de surmonter la barrière du langage.
 
Tant à Pont-Rouge qu’à Saint-Basile, ce sont des familles qu’on s’apprête à recevoir. Entre autres, on compte ainsi sur la facilité d’apprendre des enfants pour acquérir la maîtrise de la langue et faciliter l’adaptation à la nouvelle communauté.
 
Il va sans dire que les appréhensions des nouveaux venus concernent notamment  l’hiver, une rigoureuse et incontournable réalité encore inconnue pour eux.
 
Pour Michel Boilard, « il faut mettre les gens au courant qu’on aura des besoins; tout le monde doit donner un coup de pouce; les gens doivent avoir une attitude positive face à cette démarche ».
 
Et pour Diane Émond, « on cherche des personnes bénévoles qui peuvent aider; on sait qu’on va avoir besoin d’aide pour les accueillir ».
 
L’aide des organismes communautaires sera aussi sollicitée.
 
Les gens qui veulent donner peuvent le faire à leur fabrique, dans une enveloppe identifiée aux réfugiés.
 
Michel Boilard tient à rappeler que Portneuf a déjà reçu des réfugiés, notamment des Cambodgiens en 1976. « Ce sont des gens qui ont des carrières chez nous et qui participent à l’effort collectif », souligne-t-il.
 


 

Julie Mc Hugh, de Saint-Basile, travaille pour Oxfam. Elle a fait parvenir ces photos et textes de camps de réfugiés. 

Quelques images des camps informels au Liban, dans la vallée de la Bekaa où des Syriens sont réfugiés depuis quelques années pour certains. Oxfam y apporte de l’eau potable, des latrines, de l’assainissement, des articles d’hygiène, etc. Très heureuse que 25 000 Syriens seront accueillis au Canada, mais le ne faut pas oublier qu’il y a encore plus d’un million de réfugiés syriens qui sont au Liban. On continue notre travail là-bas.

Samedi 12 décembre 2015 : Hier matin en quittant Beyrouth, j’ai vu à l’aéroport plusieurs familles de réfugiés syriens qui quittaient le Liban pour Montréal, les yeux pleins d’espoir. J’ai pu discuter avec une famille qui avait une petite fille de l’âge de mon fils qui allait rencontrer pour la première fois ses grands-parents déjà établis au Canada. Ils étaient si contents. Ils me posaient plein de questions, notamment sur la météo et le froid. J’étais tellement contente de leur souhaiter la bienvenue au Canada.
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