La chanson au Festival d'été

La chanson au Festival d'été

Un mot pour ajouter une voix au véritable concert de protestation, dénonçant la place de plus en plus petite qui est réservée à la chanson d’expression francophone au Festival d’été de Québec.
 
Si nous voulons présenter le Québec comme la terre d’hébergement d’une nation francophone, que ce soit à l’égard des touristes ou des Québécois eux-mêmes, il est bien évidemment normal qu’un tel festival financé en partie à même l’argent public soit le reflet de cette réalité.
 
Un festival comme celui-là doit être plus qu’un événement qui attire les foules et se donne des gros chiffres d’assistance. On doit aussi y trouver l’âme même de la ville qui en est l’hôtesse. 
 
Donner plus de place à la chanson francophone dans les grands événements serait en outre un incitatif à chanter français pour tous ces artistes et «bands» québécois qui choisissent la langue anglaise comme langue exclusive d’expression.
 
Il y a suffisamment de bons artistes au Québec et dans la francophonie pour nourrir un événement de cet envergure, ce qui n’empêche en rien, par ailleurs, la programmation de spectacles d’origine anglophone.
 
La chanson est l’expression d’un peuple, d’une nation. S’il s’avérait que la chanson francophone est sans avenir comme certains le prétendent, cela voudrait-il dire que le Québec lui-même n’a plus d’avenir? Est-ce acceptable comme idée?
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