Huit entreprises maraîchères veulent lutter contre les changements climatiques

Huit entreprises maraîchères veulent lutter contre les changements climatiques

SAINT-CASIMIR | Huit entreprises maraîchères s’engagent à adopter des pratiques durables d’approvisionnement et de rétention de l’eau. Ces entreprises du bassin versant des rivières Sainte-Anne, Portneuf et La Chevrotière veulent ainsi lutter contre les changements climatiques et appliquer la gestion intégrée de l’eau par bassin versant.

Les entreprises impliquées seront accompagnées par l’organisme de bassin versant CAPSA dans leur intégration de pratiques agricoles durables en vue de l’approvisionnement et la rétention de l’eau. On parle notamment de l’application de bois raméal fragmenté et de l’implantation de culture de couverture.

Plusieurs entreprises ont exprimé leur besoin d’être accompagnées face aux défis d’irrigation auxquelles elles sont confrontées, explique Marc-André Demers, responsable du projet à la CAPSA.

Les entreprises participantes auront droit à une analyse de leur approvisionnement et de leur système de rétention de l’eau par des experts mobilisés au sein d’un comité consultatif. À partir de ces analyses et de divers essais en champs, on pourra orienter les entreprises individuellement et ainsi lever les éventuels obstacles aux actions à privilégier.

Les huit entreprises participantes ont officialisé leur engagement à adopter de telles pratiques, cela lors d’une soirée reconnaissance tenue le 2 décembre au café Ringo de Saint-Casimir.

Ce projet permettra une approche plus personnalisée et professionnelle grâce à une démarche de prospective et de mise en œuvre de solutions dans un contexte de changements climatiques.

Le producteur agricole, également administrateur de la CAPSA et porte-parole du projet, Charles Trottier, a souligné l’engagement des producteurs en matière de pratiques durables.

Le projet intitulé « Eau pour maraîchers -Scénarios durables d’approvisionnement et de rétention de l’eau en milieu agricole » durera trois ans et est principalement financé par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC), en partenariat avec les organismes suivants : le Club agroenvironnemental de la Rive-Nord (CARN) , le club Lavi-Eau-Champ, le ROBVQ (Regroupement des Organismes de Bassin Versant du Québec), Biopterre, Sylvestre Delmotte, le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’alimentation du Québec (MAPAQ), la MRC de Portneuf, l’Université Laval, l’IRDA (Institut de Recherche et Développement en Agroenvironnement), la SADC (Société d’Aide au Développement de la Collectivité), l’UPA, le CDAQ (Conseil pour le développement de l’Agriculture au Québec) et le producteur agricole Charles Trottier.

Photo: Crédit CAPSA

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