Donnacona raconté à travers un « Drôle de balado historique »

Donnacona raconté à travers un « Drôle de balado historique »

C’est tout un pan de l’histoire de Donnacona, et par extension, de l’histoire du Québec, qui est raconté avec humour, sans doute aussi avec quelques exagérations, dans la vingtaine d’épisodes du Drôle de balado historique lancé à la bibliothèque municipale le 19 décembre dernier.

De l’anecdote du zélé « agent Jean » qui travaillait à déjouer les astuces de la population qui de son côté outrepassait les interdits de la prohibition, jusqu’à celle du coq chaudasse qui n’a pas chanté après qu’on lui ait fait consommer de l’alcool et qui s’est retrouvé vêtu d’une salopette dans le poulailler, ce sont 22 épisodes tous plus savoureux les uns que les autres, qui racontent autant de volets de la petite histoire de Donnacona.

À partir de récits et de témoignages des citoyens qui les ont vécues, ces anecdotes abordent des thèmes comme la ville dortoir, le green no 5, le vol de banque, le pont de glace, le village des oies, la chaise berçante à Ti-Bé, et oui, les Bines Proutt, pour ne citer que ces titres.

Pour accompagner ces récits qui totalisent plus de 200 minutes d’écoute, un livre physique est disponible à la bibliothèque. Le livre en édition limitée, est fort original puisqu’il est en bois, une idée qualifiée de brillante par une personne de l’assistance.

Le « Drôle de balado historique » ainsi que le livre font partie du projet « S’enfarger dans le cadre de porte », réalisé grâce à une subvention de 30 726 $ du programme Soutien au rayonnement numérique du ministère de la Culture et des Communications. Le projet global est de plus de 34 000 $.

En outre, les balados seront diffusés dans les cinq parcs de la ville de Donnacona dès le printemps. On pourra s’y enfarger dans les cadres de portes.

C’est le comité Culture Donnacona qui a initié ce projet, avec en tête la responsable de la bibliothèque Karen Raby, et à ses côtés Marc Duval et Véronique Doyon. Ce sont eux qui ont fait les recherches et rencontré les différents intervenants avec comme résultats les textes et la narration audio de ces histoires.

Comme le mentionne Karen Raby, le projet « vise le partage des savoirs par les porteurs de tradition afin d’assurer la pérennité de l’histoire de Donnacona, vue et vécue par ces derniers ».

Le tout est bel et bien inspiré de faits réels, romancé et enrobé d’humour et de tournures rocambolesques.

Pour chaque anecdote, une « pointe de tarte » note les histoires en terme de véracité, de bonimenterie et d’enrobage. Selon cette notation, le récit de la prohibition, par exemple, contiendrait 52 % de véracité, 34 % de bonimenterie et 7 % d’enrobage. « Si vous faites le calcul, exprime M. Duval en ajoutant à la drôlerie, ça n’arrive jamais à 100 % ! »

« C’est tellement bien conté, a exprimé de son côté le maire Jean-Claude Léveillée, qu’on s’imagine déjà les personnages ».

« Le fait que le ministère ait été aussi généreux, a mentionné le député Vincent Caron, c’est parce que le projet est à la fois intéressant et ambitieux ».

Plusieurs des « passeurs de savoir », qui ont donc participé au projet, étaient présents au point de presse du 19 décembre.

Consultez le site web baladohistorique.com

Photo : Le coloré Marc Duval présente le « livre de bois », entouré du député Vincent Caron et du maire Jean-Claude Léveillée. Crédit : Gaétan Genois

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