Mission ADN-eau pour l’école secondaire Louis-Jobin

Mission ADN-eau pour l’école secondaire Louis-Jobin

SAINT-RAYMOND | Les élèves du secondaire 1, 2 et 3, en profil enrichi, de l’école secondaire Louis-Jobin ont aidé les scientifiques de Génome Québec afin de dresser le portrait de la biodiversité de la rivière Sainte-Anne. L’objectif était de recueillir des échantillons d’eau de la rivière afin d’en déterminer l’ADN.

En collaboration avec le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, ainsi que le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ce projet a connu un franc succès l’an dernier. Pour sa première édition, c’est plus de 130 km de cours d’eau qui ont été analysés dans la grande région de Montréal. Cette année, c’est 1000 élèves de 14 écoles de la Capitale-Nationale, ainsi que 16 autres écoles d’autres régions, qui se joignent au projet.

Crédit : Stéphane Pelletier

Un Projet en trois phases

La mission ADN-eau propose trois phases aux élèves de l’école Louis-Jobin. Tout d’abord, il leur fallait procéder à l’échantillonnage et à la filtration de l’eau, en plus d’émettre des hypothèses. Du 29 septembre au 1er octobre, les élèves et les professeurs ont donc pris le chemin de la rivière Sainte-Anne afin de prélever des échantillons d’eau contenant l’ADN des diverses espèces qui vivent dans son écosystème.

Crédit : Stéphane Pelletier

En laboratoire, ils devaient passer les échantillons recueillis à travers un filtre afin de récupérer les fragments d’ADN. Les élèves étaient aussi invités à formuler des hypothèses sur les résultats en matière de poissons, d’invertébrés et de microorganismes qui vivent dans la rivière.

Séquençage et analyse 

La deuxième phase sera effectuée par l’équipe des experts scientifiques. À l’aide des échantillons, les chercheurs pourront dresser un portrait de la biodiversité des cours d’eau. Ils seront également en mesure de commenter l’adaptation aux changements climatiques et autres perturbations environnementales.

Crédit : Stéphane Pelletier

L’an dernier, 32 espèces de poissons et 9 variétés d’invertébrés ont été trouvées.

Interprétation et protection

La phase trois sera celle des résultats. L’équipe scientifique et les élèves se retrouveront, au printemps 2021, pour parler de la santé des cours d’eau du Québec. Ensemble, ils pourront constater les résultats des données génomiques et savoir davantage sur la rivière Sainte-Anne. Ces derniers seront aussi en mesure d’identifier les plus grandes menaces qui affectent les affluents et comment les protéger.

Crédit : Stéphane Pelletier

Ce projet de science citoyenne permettra de contribuer à une meilleure compréhension de l’état de la biodiversité des cours d’eau du Québec. Ce sera également une récolte de données scientifiques précieuses pour le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, ainsi que le ministère de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques. Ces données pourront servir à déployer les actions nécessaires à la conservation de la biodiversité des cours d’eau visés.

Photo principale: Les résultats permettront d’ouvrir un dialogue afin de mieux comprendre l’influence de l’activité humaine sur l’état de la biodiversité des cours d’eau du Québec. Crédit: Stéphane Pelletier

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