Chocolat noir Hazelle: « Ça goûte le ciel ! »

Chocolat noir Hazelle: « Ça goûte le ciel ! »

SAINT-RAYMOND | Qui aurait pu penser qu’une allergie aux protéines bovines pourrait mener à la création d’une chocolaterie pratiquement unique au Québec ? Valérie Leclerc y a pensé, et a réalisé son projet.

Résidente du lac Sept-Îles en été (elle a un chalet sur une île), Valérie Leclerc a établi sa fabrique de chocolat à Saint-Raymond.

« J’avais un problème avec les produits laitiers, je ne pouvais pas manger de chocolat au lait. J’aimais vraiment beaucoup le chocolat, alors je me suis mise à m’en faire un peu pour moi. J’ai fini par trouver une compagnie dont les pastilles n’avaient pas de lait dans leurs ingrédients », raconte Mme Leclerc.

C’est en en fabriquant de plus en plus qu’elle a pu vivre ce qui devenait une véritable passion. Elle a acquis l’équipement qu’il lui fallait. C’est alors qu’elle a découvert le mouvement « bean to bar » (de la fève à la tablette), qui prône l’utilisation de la fève crue.

Les trois quarts des chocolatiers, explique Valérie Leclerc, basent leur production sur de pastilles faites par deux grands producteurs. « Ce qui fait qu’ils ont à peu près le même chocolat », soutient-elle.

Elle crée donc elle même ses pastilles. « Je me différencie du fait que je pars de mon propre cacao ». Elle utilise la variété « criollo », qu’elle considère comme la meilleure. « J’ai une super bonne pâte de noisette qui est sans produits laitiers ».

La chocolatière Valérie Leclerc présente des produits. Crédit: Gaétan Genois

Ce produit haut de gamme provient de l’Équateur et se veut écoresponsable, dans le sens où les producteurs paient le prix normal. Au lieu du sucre de canne, elle utilise un sirop d’érable produit localement par l’érablière Brunelle.

« Ça goûte le ciel ! ». Le commentaire ne vient pas directement d’elle, mais elle l’a entendu de la bouche d’amateurs de son chocolat.

Sa première année a été consacrée à l’apprentissage entrepreneurial, ce qui lui a notamment permis de se trouver des points de ventes. En plus de la vente en ligne, on retrouve ses chocolats fins artisanaux sous la marque « Hazelle », notamment au Uniprix de Saint-Raymond, dans les marchés publics de Saint-Raymond et Pont-Rouge, et hors Portneuf : à La Réserve de Limoilou, Aux Petits Oignons de Lévis, au café Saint-Suave de Québec, à la Bibliothèque nationale à Montréal. Elle a aussi participé au Salon des artisans d’Expo-Québec dans le temps des Fêtes. D’autres points de vente viendront s’ajouter à cette liste.

La gamme des chocolats noirs Hazelle va de 52 à 82 %. On pourra prendre connaissance des divers produits, dont la boite qu’elle qualifie de « chou chou », en consultant le site internet hazellechocolat.com.

On peut aussi y voir et entendre l’entrevue qu’elle a livrée dans le cadre de la Vitrine Végé.

Photo d’en-tête: La gamme de produits Hazelle. Crédit: Gaétan Genois

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