Services de garde: « Les enfants se sont adaptés plus vite qu’on ne pouvait l’imaginer! »

Services de garde: « Les enfants se sont adaptés plus vite qu’on ne pouvait l’imaginer! »

PORTNEUF | « Les enfants se sont adaptés bien plus vite qu’on ne pouvait l’imaginer! », commentait la directrice adjointe au Bureau Coordonnateur du CPE/BC Le Kangourou, Geneviève Ouellet.

Mme Ouellet parlait évidemment de la rentrée dans les services de garde le lundi 11 mai.

C’est le Bureau coordonnateur (BC) qui était mandaté pour la distribution du matériel destiné à l’ensemble des prestataires de services de garde reconnus par la Ministère de la Famille dans Portneuf.

Le dimanche 10 mai, le BC avait reçu et procédait à la distribution par autocueillette de 10 000 masques fournis par le ministère de la famille. Cette autocueillette avait lieu dans les deux points de service du bureau coordonnateur de Portneuf  et de l’une des installations de Pont-Rouge.

« Ça a hyper bien fonctionné pour l’ensemble des prestataires, a commenté Mme Ouellet en entrevue téléphonique. Mon seul objectif était que tous les prestataires pouvaient réouvrir lundi ».

Lundi, c’était la distribution de 220 visières de sécurité qui ont été reçues le matin même. Les membres du personnel avaient droit à trois masques par jour et à une visière réutilisable.

Lorsqu’on parle de l’ensemble des prestataires, on parle des CPE, des responsables d’un service de garde en milieu familial reconnues (RSG) par le bureau coordonnateur (BC) ainsi que les garderies privées non subventionnées de la région.

Il va sans dire que des ratios de fréquentation avaient été établis. Les RSG en milieu familial ont finalement vu leur ratio établi à quatre enfants, sur les six habituellement permis.

Les CPE et garderies privée non subventionnées ont vu leur ratio maximum porté de 30 % selon le plan original, jusqu’à 50%.

Crédit: Courtoisie RSG Marie-Pier Mercure

Le défi était évidemment l’adaptation de l’aménagement en vue du respect des règles. « Il n’est pas évident pour un petit de comprendre la distanciation, c’est tout un changement de mentalité, déclare Geneviève Ouellet. On a vu les tout-petits déjà connaître le mesures de distanciation. On a vu des enfants de quatre ans nous expliquer le lavage adéquat des mains. On a vu les enfants être résilients et s’adapter facilement à cette nouvelle réalité ».

Rappelons que depuis l’arrêt à la mi-mars, les services de garde étaient devenus des services de garde d’urgence. Les seuls qui pouvaient l’offrir étaient les services de garde en milieu familial reconnus subventionnés, puis les installations reconnues subventionnées, dont les CPE.

Les autres prestataires, soit les service de garde privés en milieu familial et les services de garde non subventionnés, ont dû fermer. Le lundi 11 mai, tous les prestataires pouvaient recommencer avec les ratios décrits ci-haut.

Dans le cas d’un parent qui fait le choix de ne pas envoyer son enfant au service de garde, sa place est protégée jusqu’au 1er septembre. Il ne perd pas sa place et ne la paie pas, et ce jusqu’à la reprise des activités à 100% de ratio. Le calendrier du ministère pour le rétablissement intégral du ratio serait le 22 juin, si tout va bien, explique Mme Ouellet. À partir de ce moment, le parent devra payer sa place même s’il choisit de ne pas y envoyer son enfant.

Crédit: courtoisie RSG Marie-Pier Mercure

Sur le territoire de la MRC de Portneuf, on dénombre 85 RSG, dont 80 ont repris les activités dès le 11 mai. Au niveau des CPE, quatre organisations opèrent neuf installations : CPE Kangourou, deux installations à Pont-Rouge et deux à Neuville; CPE Jardins des abeilles, une installation à Donnacona et une à Cap-Santé; CPE La Veilleuse, une installation à Saint-Marc et une à Portneuf; CPE Nid des Petits, une installation à Saint-Raymond.

On retrouve également quatre garderies privées non subventionnées : garderie Les Matelots à Saint-Raymond; garderie Les Doudlipoux à Donnacona; garderie Coopérative de Saint-Ubalde; garderie L’Envol à Saint-Marc-des-Carrières.

La livraison actuelle de masques et visières reçue les 10 et 11 mai permettait deux semaines d’autonomie aux services de garde.

Photo principale : courtoisie RSG Marie-Pier Mercure

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