Skype pour se parler outre-mer en temps de crise

Skype pour se parler outre-mer en temps de crise

SAINT-RAYMOND | Certes, la pandémie que nous vivons présentement est une catastrophe mondiale. Comme dans toute épreuve, il faut savoir en reconnaître certains aspects qui auront des conséquences positives.

Il en est ainsi pour la Raymondoise d’origine belge Marie Ravelingien. Depuis 23 ans qu’elle habite au Québec, elle n’avait que le téléphone pour parler à sa mère sur une base régulière.

Un peu partout, on a dû mettre en place des moyens de communication plus à jour, mieux adaptés à la situation actuelle.

Depuis quelques semaines, Marie Ravelingien peut parler à sa maman Madeleine, par la magie de l’Internet et de Skype.

Cette dernière, âgée de 90 ans, habite la résidence La Villette à Gembloux, une ville du Brabant wallon en Belgique.

Un article paru dans le journal L’Avenir, de Namur, a fait état de cette relation mère-fille à distance en temps de pandémie.

Madeleine est en communication étroite avec ses deux filles Colette et Marie. Collette appelle sa mère les lundis, mercredis et vendredis. Marie lui parle les mardis et jeudis.

« C’est quelque chose que je voudrais prolonger après le déconfinement, déclare Marie Ravelingien. On est une famille très assidue. Je trouve ça plus vivant que de lui parler au téléphone, on se voit, on regarde des photos ensemble, on chante ensemble, on fait plein de choses qu’on ne peut pas faire par téléphone. J’ai l’impression d’être propulsée dans sa chambre ».

Alors que les échanges téléphoniques d’auparavant duraient cinq minutes, les échanges Skype peuvent durer 10 ou 15 minutes.

La Villette est une résidence privée, où on n’a encore décelé aucun cas de COVID-19. Même si la Belgique ne met pas autant l’accent sur les personnes âgées, des mesures de confinement y sont en place, à la demande des résidents.

Photo: Marie Ravelingien en communication avec sa mère, qui vit en Belgique. Crédit: Éric Trudel

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