Le Complexe de Santé de la Vallée officiellement ouvert

Le Complexe de Santé de la Vallée officiellement ouvert

SAINT-RAYMOND | C’est en grande pompe que le Complexe de Santé de la Vallée a procédé à son ouverture officielle mercredi soir dernier. Sous la forme d’un cocktail de bienvenue, les personnes présentes ont pu visiter les nouveaux locaux et rencontrer les différents professionnels de la santé.

L’établissement regroupe désormais sous un même toit une clinique médicale, dentaire, chiropratique, auditive de même qu’une clinique de soins infirmiers privés. Notons également la venue prochaine de la pharmacie Uniprix Picard et Simard qui complétera le Complexe initial.

Parmi l’espace de plus de 20 000 pieds carrés, seulement 5 locaux restent encore à louer. « Il y a plus de 80% de l’immeuble qui est loué », souligne Marie-Josée Teixeira instigatrice du projet.

En ce qui concerne les nouveaux omnipraticiens de la clinique médicale, il n’a pas été trop difficile de les convaincre à venir pratiquer en région. « Je suis natif de Saint-Léonard-de-Portneuf, donc c’était important pour moi de venir m’installer en région », confie Renaud Lambert-Julien, omnipraticien à la clinique médicale.

Pour Vincent Séguin, c’est l’appel de la nature qui l’a convaincu de venir dans la région. « Je venais tout le temps ici faire du kayak sur la rivière Nelson puis on est tombé en amour avec la Vallée Bras-du-Nord. […] On a acheté une fermette puis on est venu s’installer ici », explique-t-il.

Une pratique davantage humaine

En plus d’apporter une certaine qualité de vie, la pratique de la médecine en région permet aussi de créer une approche un peu plus humaine. « Avant j’étais à Sherbrooke, ce que j’aime beaucoup ici, c’est le contact avec les patients qui est beaucoup plus proche qu’en ville », constate Qualilou St-Onge, omnipraticienne.

De la grand-mère au petit-fils, les médecins de la clinique ont l’opportunité de mieux se concentrer sur les besoins réels de leurs patients. « [Ici], c’est nous qui prenons en charge nos patients, on n’a pas de spécialistes à porter de main, donc je pense qu’on les réfère beaucoup moins à nos patients », estime M. Lambert-Julien.

Photo d’en-tête, crédit: Sarah Lachance

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