Des réparations à l’église de Saint-Léonard

Des réparations à l’église de Saint-Léonard

La très belle église de Saint-Léonard est en bonne santé, mais quelques réparations assez majeures d’imposent tout de même.

À date, un souper spaghetti a permis de recueillir quelque 4 200 $, mais le marguillier Fernand Hardy estime le coût des travaux entre 15 000 $ et 18 000 $.

Une autre activité de financement sera peut-être tenue cet hiver, mais on fera bien sûr appel à un programme gouvernemental de subvention.

« Je trouve ça important qu’on puisse garder notre église. Une église, c’est le coeur du village. En entretenant notre église, on est bon pour encore plusieurs années », commente M. Hardy.

Des heures de bénévolat ont permis de réparer les fenêtres du bas de l’église. Ce sont les fenêtres du haut qui ont été négligées et qui sont maintenant à réparer.

Il faut le dire, cette église est très belle tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Rappelons qu’on y retrouve un calvaire signé par le célèbre sculpteur raymondois Louis Jobin.

Les travaux nécessaires auront lieu au printemps.

Constats sur la foi

Actuellement, on estime entre 40 et 50 le nombre de fidèles qui fréquentent l’église toutes les semaines.

Les plus jeunes sont plus difficiles « à embarquer », selon M. Hardy et sa conjointe, l’intervenainte en pastorale Linda de la Chevrotière.

Les jeunes sont attachés à leur église, mais ne seraient pas intéressés à y venir.

On songe donc à repenser la liturgie du dimanche pour la rendre plus vivante, tout en prenant soin de ne pas trop bouleverser les habitudes, puisque plusieurs fidèles plus âgés fréquentent l’église.

M. Hardy et Mme de la Chevrotière citent l’exemple de la messe des jeunes de l’église Saint-Thomas-d’Aquin de Québec (dont on peut voir une capsule documentaire de six minutes sur Youtube). Guitares, clavier, chant vivants, jeunes qui se frappent dans les mains, sermons plus faciles et plus courts, donnent une vie nouvelle à la cérémonie.

« Là-bas, l’église est pleine, commente M. Harty, les jeunes ont la foi ».

Déjà on pense à un renouveau à l’église de Saint-Léonard. On a aménagé un coin enfants, où les tout-petits peuvent s’amuser pendant l’office religieux.

On a commencé à utiliser la nouvelle formulation du Notre-Père. On songe à apporter des changements afin d’attirer de plus jeunes fidèles.

Pour Linda de la Chevrotière, qui offre des ateliers de catéchèse, les enfants sont intéressés et ont de plus en plus la foi. Ce sont souvent leurs parents qui ont perdu les valeurs de la foi.

Ci-haut : L’église de Saint-Léonard

En-tête : L’intervenante en pastorale Linda de la Chevrotière et le marguillier Fernand Hardy

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