Canards Illimités – Grand Portneuf : plus de 200 personnes au 32e souper-bénéfice

Canards Illimités – Grand Portneuf : plus de 200 personnes au 32e souper-bénéfice

Le 13 avril se tenait le souper annuel du comité du Grand Portneuf de Canards Illimités. Organisé au Centre Socioculturel Anne-Hébert à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, l’événement dont le but est d’amasser des fonds pour la conservation des milieux humides a réuni plus de 200 personnes.

« D’après vous, dans la vallée du Saint-Laurent, à combien s’élève le pourcentage de perte de milieux humides ? », lance aux convives Bernard Filion, président de Canards Illimités pour le Québec. Alors que certains répondent 35 ou 45 %, M. Filion indique que ce sont entre 70 et 80 % des milieux humides qui ont disparu.

« Ce soir, en participant à ce souper, vous posez un geste tangible pour la préservation des milieux humides », fait-il savoir.

Une 32e édition réussie

Les organisateurs s’attendaient à recevoir autour de 150 participants à l’événement. Finalement, ce sont 210 personnes qui ont fait le déplacement.

« Les billets se sont vendus très rapidement », s’est félicité Alexandre Gagné, nouveau président du comité du Grand Portneuf de Canards Illimités.

Alexandre Gagné, le nouveau président du Comité du Grand Portneuf.

Ce géomètre de profession habitant la rive sud de Québec a récemment accepté de prendre la présidence. Il raconte : « J’ai toujours été intéressé par la protection de l’environnement. J’ai pris une année sabbatique et lorsque l’on m’a proposé de devenir président, je n’ai pas réfléchi très longtemps. »

Lors du souper, des certificats de reconnaissance ont été remis à plusieurs bénévoles pour leurs nombreuses années d’implication, parfois 10 et mêmes 15 ans. « Je dois dire qu’au comité du Grand Portneuf, vous avez des bénévoles exemplaires qui font un travail extraordinaire », a souligné Bernard Filion.

Plusieurs bénévoles ont été récompensés pour leurs nombreuses années d’implication.

Freiner l’impact du réchauffement climatique

M. Filion a notamment expliqué que les milieux humides agissaient comme « une grande éponge » : « Lorsqu’il pleut, ça retient l’eau, ça permet de réduire la vitesse d’écoulement, et donc de diminuer les problèmes d’érosion et d’inondation. Quand il arrête de pleuvoir, l’eau est relâchée progressivement. »

Le président de Canards Illimités pour le Québec est allé encore plus loin : « Avec le réchauffement climatique, il va pleuvoir beaucoup quand on n’aura pas besoin d’eau et vice versa. Les milieux humides constituent un tampon permettant de réguler ce phénomène. »

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