Transvallée : « La course difficile à faire de cette année »

Transvallée : « La course difficile à faire de cette année »

« C’est la course difficile à faire de  cette année », commentait l’une des organisatrices Marie-Michèle Gagnon. Elle parlait de la 11e édition de la course Transvallée, qui s’est tenue dans la Vallée Bras-du-Nord, vendredi, samedi et dimanche.

Trois cent cinquante coureurs et coureuses tous expérimentés s’y étaient inscrits. Car le Transvallée n’est pas une course facile. La plupart de ces athlètes aguerris ont entre 30 et 60 ans, et ont vécu de nombreuses compétitions de haut calibre, certain d’entre eux à l’étranger.

Dans les sentiers très dénivelés du Bras-du-Nord, le Transvallée est une course à étapes, à laquelle les plus athlétiques ont pris part à toutes les volets.

Ainsi, les coureurs et coureuses du « Transvallée X » ont débuté l’ensemble de l’épreuve vendredi soir à 20h15 par un 10 km de nuit (avec lumière frontale), dans une boucle de 3,2 km à travers les chemins et sentiers de la forêt d’érable de l’accueil Cantin.

Le lendemain matin à 9h50, ils prenaient le départ du 38 km à l’accueil Perthuis, avec point d’arrivée à l’accueil Cantin. Enfin dimanche dès 8h du matin, ils s’engageaient dans une course de 37 km par les sentiers de la Grande Ourse, de la Chute à Gilles, de la Grande Évasion et du Bras-du-Nord.

Voilà pour les plus audacieux. La version « Transvallée » se terminait par un parcours de 21 km (au lieu du 37) dans le sentier Bras-du-Nord, alors que le « Trans Express », qui se veut une initiation à ce qu’on qualifie de week-end choc, se compose d’un 10 km de nuit, un 10 km de jour et un 21 km.

Plusieurs coureurs ne participaient qu’à un seul volet, et avaient ainsi le choix entre le 38 km, le 37 km, le 21 km, le 10 km et le 10 km de nuit.

Toutes les courses aboutissaient à la ligne d’arrivée du Camping Etsanha, dans le voisinage immédiat de l’accueil Cantin. « Il s’agit de pur trail dans le fin fond des bois, dans la forêt profonde de Saint-Raymond », exprime Mme Gagnon, qui ne tarit pas d’ éloges sur l’environnement de la vallée comme endroit de compétition. « C’est un site tellement magnifique », s’exclame-t-elle.

Ces sentiers sont habituellement réservés au vélo de montagne et aux activités hivernales, et ne sont donc pas accessibles aux coureurs, sauf lors du Transvallée.

À noter que pour une deuxième année, plusieurs coureurs de l’étranger, notamment des Français et des Américains, étaient inscrits au Transvallée.

Entre 30 et 40 bénévoles ont contribué au succès de cet événement qui s’inscrit dans la série de courses Vert le Raid, d’Horizon 5.

Les résultats sur transvallee.info/resultats

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À droite sur la photo, la Raymondoise Marjorie Alain a terminé 4e chez les femmes à l’épreuve du Transvallée (cumul de 70 km)

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