Nouveau commissaire : la CDSR veut développer l'industrie

Nouveau commissaire : la CDSR veut développer l'industrie

La Corporation de développement de Saint-Raymond entend accentuer ses efforts dans le domaine du développement industriel. C’est dans cet esprit qu’elle a procédé à l’embauche d’un commissaire industriel en la personne de Richard St-Pierre.

M. St-Pierre est riche d’une vaste expérience du développement économique, de la prospection d’entreprise, du développement immobilier et du développement de partenariats. Ex d.g. et commissaire industriel de corporations de développement dans Lotbinière et la Nouvelle-Beauce, il a aussi grandement contribué à l’essor du Parc technologique de Québec à titre de directeur du développement pendant 14 ans.

« C’est une expérience intéressante, qui me prépare bien pour le défi que j’ai ici », indique l’homme de 56 ans natif de Québec.

« La Corporation s’axe cette année sur le développement industriel, et passe en 2e vitesse », annonce de son côté la présidente Johane Boucher.

Avec déjà 27 entreprises installées dans ses parcs industriels (200 emplois), dont 14 dans le parc #2, les possibilités sont immenses. Le parc #2 présente des caractéristiques intéressantes. Bonne capacité portante du sol, réseaux d’aqueduc et d’égout, approvisionnement en gaz naturel, sont autant d’éléments attractifs pour cet espace de 20 millions de pieds  carrés, soit 20 fois plus que le parc #1, lequel est par ailleurs occupé à capacité.

Pour le moment, l’approvisionnement serait peut-être insuffisant pour une industrie très énergivore en électricité, mais Richard St-Pierre ne doute pas que le cas échéant, « Hydro-Québec sera au rendez-vous ».

« On est rendus à l’étape où il faut faire du démarchage de façon plus systématique, dit Johane Boucher. On doit s’assurer que le nom de Saint-Raymond vient spontanément dans la tête des gens qui font du développement économique à l’extérieur de la région ».

Levier pour permettre à nos entreprises existantes de poursuivre leur développement, le parc doit aussi attirer des entreprises de l’extérieur afin d’accélérer son développement. Ce qui résultera en la création d’emplois et une économie en santé, et favorisera le développement résidentiel et commercial.

Pour ce qui est de la main-d’oeuvre, enjeu provincial comme on sait, Saint-Raymond a un bon nombre de cols bleus capables d’une certaine disponibilité.

« Nous avons de formidables choses à offrir ici », clame le nouveau commissaire.Loisirs à proximité, qualité de vie, prix immobiliers moindres qu’à Québec, tout cela forme un tout apte à permettre une belle attractivité, énonce-t-il.

Ses mots-clés sont : accélération, diversification, création de partenariats, et accompagnement vigoureux des entreprises, qu’elles soient nouvelles ou déjà en place.

Ses enjeux et stratégies : diversification de l’économie (traditionnelle et nouvelle économie), identification de créneaux d’excellence, offre concurrentielle, coordination des interventions et gestion de projets (« le temps est le nerf de la guerre »), accessibilité, compétence, attraction et rétention de la main-d’oeuvre.

« On ne réinvente pas la roue, conclut Richard St-Pierre, ce sont des vieux concepts des années ’70, dont les grands dénominateurs communs sont l’offre d’infrastructures, l’accompagnement, la valorisation et la promotion de l’entrepreneurship ».

Un chiffre en terminant : un emploi créé dans le domaine industriel permet la création de 2,5 autres emplois dans la communauté.

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Le commissaire industriel Richard St-Pierre

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