Bal du maire : événement majeur du 175e anniversaire de Saint-Raymond
Le samedi 28 octobre, près de 230 personnes ont pris part au Bal du maire, un événement festif majeur organisé dans le cadre du 175e anniversaire de Saint-Raymond.
Il n’y a pas à dire. En entrant dans la grande salle du centre multifonctionnel samedi dernier, on ne pouvait qu’être impressionné et charmé par la magnifique décoration. Sophie Denis et Christiane Huot, du comité chargé de l’organisation du bal, ont investi beaucoup de leur temps afin que tout soit parfait. Dans des tons blancs, chacune des 23 tables était dressée avec soin et surmontée d’un vase rempli de lys.
Un soin particulier avait été apporté à la décoration de la salle.
La soirée a débuté par un cocktail dans la verrière, animé par l’accordéoniste Denis Labrie. Sur les coups de 19 h, les convives, qui s’étaient mis sur leur 31, ont pris place dans la grande salle. Philippe Moisan, président du comité des fêtes du 175e, a pris la parole le premier : « Ce soir, nous prenons part à un événement majeur du 175e anniversaire de Saint-Raymond, un autre rassemblement qui s’inscrira dans l’histoire de notre chère ville […] Nous gardons en mémoire le labeur et la part de nos ancêtres qui nous ont amené un siècle trois quarts plus tard sur les lieux où tout a débuté. »
Après plusieurs allocutions d’élus, Daniel Dion s’est exprimé. En tant que 42e maire de Saint-Raymond, il a notamment rendu hommage à ses prédécesseurs, « qui ont mis l’épaule à la roue pour bâtir la ville que l’on connaît aujourd’hui ». Il a également salué tous ceux qui ont contribué à l’organisation de la soirée ainsi que les convives pour leur participation. « Ce soir, vous êtes tous des invités d’honneur », a ajouté M. Dion.
Près de 230 personnes ont pris part à la soirée.
Benoît Tessier, curé de la paroisse de Saint-Raymond, a terminé les allocutions avec un discours teinté d’humour. « De 1842 jusqu’au tournant des années 1960, l’intervention du curé à un bal n’aurait peut-être pas été d’y participer, mais de le dénoncer sinon de l’empêcher, craignant les mauvaises mœurs prétexte à la soûlerie, pour préserver la moralité de ses ouailles aux âmes fragiles », raconte-t-il avec amusement. Le curé a souhaité que la beauté, tant par les personnes, que par les somptueuses tables, les papilles étonnamment surprises, la musique et le bal, réjouissent les cœurs. « C’est bien beau tout ça, mais n’oubliez pas que demain, la messe est à 10 h », a-t-il conclut, déclenchant éclats de rire et applaudissements de l’assemblée.
Le menu du souper à quatre services, concocté par le Manoir du Lac Sept-Îles, avait de quoi régaler les convives. Le plat principal, un filet mignon de porc à la dijonnaise et érable accompagné d’un flan dauphinois et de légumes parfumés au pesto, était suivi par la douceur du 175e : un gâteau fondant au chocolat et croustillant noisette sur un lit de sucre à la crème.
Aux alentours de 10 h, le maire et le président du comité des fêtes du 175e, accompagnés de leurs conjointes, ont ouvert la première danse au son de l’orchestre Tip Top.
La fête s’est poursuivie jusque tard dans la nuit. Le mois dernier, Philippe Moisan déclarait : « On souhaite vraiment que cette soirée soit à l’image du 175e, extraordinaire et mémorable. » Assurément, le pari est réussi.
Les fêtes du 175e se termineront à la fin de l’année, avec la messe de Minuit ainsi que le passage à l’an 2018.
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