Saint-Raymond, Sainte-Christine, Saint-Léonard et Saint-Bernardin-de-Sienne deviendront une seule paroisse

Saint-Raymond, Sainte-Christine, Saint-Léonard et Saint-Bernardin-de-Sienne deviendront une seule paroisse

Il y a plus de 20 ans maintenant que l’idée des réaménagements pastoraux sont dans l’air. Ces réaménagements sont en cours, avec comme résultat qu’au premier janvier dernier, le nombre de paroisses du diocèse de Québec passait de 188 à 130. Ultimement, d’ici le 1er janvier 2020, ce nombre passera à 37.
Cinquante-huit paroisses ont donc été fusionnées à d’autres paroisses, fusions qui prenaient effet en tout début d’année 2017.
Chez nous, un comité de transition a été mis en place et a tenu quatre réunions mensuelles à ce jour. Le mandat principal du comité, selon l’animatrice soeur Doris Lamontagne, est de « regrouper l’ensemble de l’information afin de favoriser la formation d’une nouvelle paroisse pour janvier 2018. La préoccupation du comité est que chaque communauté chrétienne assure sa vitalité », ajoute-t-elle.
Le secteur visé est donc celui qui était déjà desservi par le curé de Saint-Raymond, soit les paroisses de Saint-Raymond, Sainte-Christine-d’Auvergne, Saint-Léonard et Saint-Bernardin-de-Sienne de Rivière-à-Pierre.
Une seule paroisse sera formée avec la fusion de ces quatre entités. Dans le cadre d’un sondage, 200 fidèles ont été appelés à voter pour la désignation de leur choix entre trois noms suggérés : Notre-Dame des Quatre Clochers, Notre-Dame des Rivières, ou Saint-Louis des Bois. Le résultat de la consultation, non dévoilé à ce jour, sera soumis à l’archevêque qui normalement devra choisir, parmi les trois noms suggérés, celui qui aura obtenu le plus d’appuis.
Au niveau administratif, les frais de la nouvelle paroisse sont déjà centralisés et partagés, pour le secrétariat et la comptabilité notamment.
Deux autres comités de transition existent dans Portneuf, soit un pour le secteur sud, et un autre pour le secteur ouest.
Soeur Doris exprime son appréciation des membres du comité. « Ils croient en leur communauté chrétienne et donnent du temps à leur collectivité ».
« La vitalité des milieux est un aspect important, ajoute-t-elle, et l’avenir d’une communauté chrétienne dépend de tous et chacun de nous ».
« L’être humain est à la recherche de sens, pourquoi on existe, pourquoi on meurt ? L’église à une proposition de sens, dit-elle. C’est toujours la même proposition qui doit s’adapter aux différentes cultures. Elle peut se faire autrement, mais c’est toujours la même foi », conclut-elle.
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Soeur Doris Lamontagne

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