Alain Cayer et Richard Ouellette : Deux univers à découvrir en une seule visite

Alain Cayer et Richard Ouellette : Deux univers à découvrir en une seule visite

Présentée par Culture Saint-Raymond, l’exposition qui met actuellement en vedette le talent des artistes peintres Alain Cayer et Richard Ouellet, dans la verrière du Centre multifonctionnel Rolland-Dion, promet de surprendre les visiteurs qui prendront le temps de l’apprécier. C’est que leurs œuvres sont aux antipodes, mais qu’elles cohabitent fort bien.

Comme il fallait s’y attendre, Étienne St-Pierre, coordonnateur à la culture et au centre multifonctionnel de Saint-Raymond, a profité du vernissage de cette expo pour souligner la beauté du travail qu’accomplissent MM. Cayer et Ouellet. Devant les proches et les amateurs d’art venus pour l’occasion, il a évidemment rappelé que c’est avec hâte que ce duo, qui sera à l’affiche jusqu’au 9 septembre, était attendu.

Au sujet du Raymondois d’origine Alain Cayer, soulignons d’emblée qu’il est ingénieur de formation, mais qu’il se consacre désormais entièrement à la peinture. En effet, cela fait maintenant un an et demi qu’il a fait le saut et qu’il vit de sa plus grande passion. À qui lui demande, c’est sans hésiter que cet autodidacte des plus déterminés explique qu’il puise son inspiration des mondes intérieurs qui l’habitent. Chacune de ses créations est empreinte de « poésie virile, de force indéniable et de folie passagère », estime celui pour qui l’introspection est le filon à suivre. Au final, ses toiles sont toujours le fruit des efforts qu’il déploie afin de maîtriser le chaos, et ce, peu importe ce qu’elles mettent en valeur.

Pour les plus curieux, ajoutons qu’Alain Cayer est de ceux qui font fi des contraintes. Cela explique d’ailleurs que les « sujets concrets » que traite son « filtre imaginaire » se retrouvent métissés et finissent inévitablement par être au cœur de toiles à la fois pragmatiques et éclatées. On retrouve déjà ses créations en galerie à Montréal; Toronto, c’est pour l’an prochain. M. Cayer espère ensuite se faire connaître à l’international.

Quant au Basilien d’adoption Richard Ouellette, ce n’est pas d’hier qu’il manie les pinceaux afin, soutient-il, de se recentrer. Pour ce graphiste et traducteur de profession, la peinture s’inscrit dans une démarche où la « foi intérieure » est fort importante. Quand il en récent le besoin, il admet « se connecter sur les choses qui durent [et] qui comptent » en immortalisant la vie quotidienne. C’est ainsi que des paysages et des personnages se retrouvent à meubler les toiles blanches qu’il colore et vivifie.

Si la peinture est une question d’équilibre pour Richard Ouellette, soulignons qu’elle peut très bien l’être pour ceux qui s’attardent devant ses réalisations. Les univers que ces dernières présentent ont de quoi influencer ceux qui les regardent et M. Ouellet espère même que ses œuvres remplissent le vide des autres avec quelque chose qui a du sens. Quand on sait cela, on comprend mieux pourquoi il écrit quelques mots ou une phrase sur chacune de ses peintures.

Les intéressés doivent noter que cette exposition peut être appréciée de 9h à 16h du lundi au jeudi et de 9h à 13h le vendredi. C’est gratuit!

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« Tango Tango » est une acrylique sur toile signée Alain Cayer.

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Cette acrylique sur canevas de Richard Ouellette se nomme « Chafouine dans le tableau… ».

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