Julie Marquis part en tournée « pas de collant »

Julie Marquis part en tournée « pas de collant »

L’auteure et éditrice pont-rougeoise Julie Marquis vient tout juste de lancer « Jean-D’Arc, le superhéros pas de collant », soit le douzième titre de la maison Les éditions de la Marquise décoiffée. Déjà, ce petit roman qui s’adresse aux jeunes de huit à onze ans l’occupe à souhait et c’est fort heureux, car il y est question de tolérance, d’entraide et de solidarité.

Tel que prévu, c’est au début d’avril que Julie Marquis a lancé la tournée littéraire qui la mènera, entres autres lieux, sur la Côte-Nord et dans le Bas-Saint-Laurent. Avec fierté, nous a-t-elle fait savoir, elle a été reçue à l’école Perce-Neige pour la première fois. Trente-huit groupes l’ont alors accueillie et sont entrés, du même coup, dans l’univers d’un jeune garçon bien particulier.

Du haut de ses dix ans, Jean-D’Arc est à l’image de « tous ces jeunes qui possèdent un tempérament amical ainsi qu’une vision d’entraide envers les camarades », nous a fait savoir l’auteure. Si plusieurs ont l’habitude de punir les mauvais comportements, trop peu nombreux sont ceux qui ont développé celle de souligner les bons coups. Avec son plus récent bouquin, vous aurez peut-être compris qu’elle souhaite mettre en valeur les « jeunes qui agissent avec bon cœur ». En s’assurant qu’ils soient « remarqués et récompensés » et en misant ainsi sur le positivisme, estime-t-elle, la nouvelle aventure de Jean-D’Arc a de quoi contribuer à l’élimination des problèmes liés à l’intimidation.

Parlant la nouvelle aventure de Jean-D’Arc, précisons qu’elle s’ouvre sur une recherche d’emploi qui ne porte pas ses fruits. Ne pouvant consacrer son temps à un petit boulot estival, comme il le souhaitait, ce garçon décide notamment de donner un coup de pouce à un ami dont la mère est malade, à un jeune Syrien qui éprouve de la difficulté à apprendre le français et même à une adolescente qui vit un période difficile. Dans tous ces cas, il va sans dire qu’il aide des personnes vulnérables qui vivent un événement dérangeant, triste ou douloureux. Dès lors, il devient un superhéros pas de collant, c’est-à-dire un superhéros ordinaire que chacun de nous peut devenir en faisant le choix d’adopter des comportements aidants.

Comme elle l’a fait à Perce-Neige, Julie Marquis entend profiter des visites qu’elle fera dans les écoles et les bibliothèques de la province pour dénicher des superhéros. Au cours de sa tournée, soulignons qu’elle se présentera aux jeunes « pas de collant ». Jusqu’ici, elle avait pris l’habitude de se présenter derrière un personnage lorsqu’elle allait à la rencontre de ses lecteurs. Comme Jean-D’Arc, sachez qu’elle n’a pas de pouvoir spécial, mais qu’elle a envie de venir en aide à ceux qui en ont besoin. C’est sans compter qu’elle veut valoriser ceux et celles qui posent des « petits gestes à grande portée ».

S’il suffit de visiter le www.lamarquisedecoiffee.com pour avoir plus de détails sur Jean-D’Arc, le superhéros pas de collant et la maison d’édition de Mme Marquis, ajoutons tout même que l’animation qu’elle propose aux écoles et aux bibliothèques avec son nouveau livre comprend une brève mise en scène de même qu’une chanson que les enfants peuvent apprendre lors de leurs cours de musique.

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