Conservation du patrimoine religieux : Des travaux de 216 000 $ pour l’église de Pont-Rouge

Conservation du patrimoine religieux : Des travaux de 216 000 $ pour l’église de Pont-Rouge

En 2009 et 2010, on se souviendra que l’église Sainte-Jeanne a fait l’objet de travaux dont le coût s’est élevé à 1,1 M $. Le toit, les tourelles et la façade en avaient bénéficié. Cette année, vient-on d’apprendre, 216 000 $ supplémentaires y seront investis. Cette somme permettra d’assurer la consolidation structurale du bâtiment.

En conférence de presse, le député Michel Matte a fait savoir que le gouvernement provincial a accordé une aide financière de 158 888 $ pour ce projet. Cela représente environ 75 % du coût total des travaux qui, selon lui, contribueront à la conservation du patrimoine religieux. Bien entendu, la fabrique et le milieu pont-rougeois devront payer le restant de la facture.

Quant à Louis-Marie Dion, il a profité de l’annonce faite par M. Matte pour rappeler qu’un architecte a rempli le carnet de santé de l’église Sainte-Jeanne en 2006 (cataloguée « C »). Cela a permis à l’assemblée de fabrique qu’il préside de faire une première demande d’aide financière au gouvernement du Québec et de recevoir 600 000 $. Cette fois, comme vous le savez maintenant, c’est le renforcement structural des « murs qui semblaient vouloir nous quitter » qui sera réalisé grâce au coup de pouce reçu.

Questionnée à ce sujet, Marie-Ève Hinse Ouellet, ingénieure chez WSP, a précisé que lors de la réalisation du carnet de santé, des mouvements ont été observés dans la partie supérieure des murs, car les fermes de toit « pesaient » sur ces derniers. « C’est un comportement qui se remarque dans plusieurs églises », a ajouté celle selon qui le meilleur moyen de le régler est d’installer des « tirants en acier qui vont relier les deux murs ensemble ». Au terme de travaux qui ne devraient pas être longs et dont la fin est prévue pour octobre prochain, a indiqué Ghislain Dubé, architecte sénior chez Delort & Brochu architectes, de quatre à cinq tirants devraient avoir été installés dans la plus ancienne partie de l’église, soit celle qui s’étend des portes avant au transept. Ils seront inévitablement visibles.

Comme elle date de 1869, il va sans dire que l’église de Pont-Rouge a d’autres « petits bobos ». D’ailleurs, Louis-Marie Dion n’a pas caché que les fenêtres et les portes auront également besoin d’être restaurées d’ici peu. À l’instar du maire Ghislain Langlais, mentionnons qu’il a tenu à remercier le ministère de la Culture et des Communications, les bénévoles et la communauté sans qui les récents travaux et ceux qui sont à venir ne pourraient être complétés. « Nous avons une belle église […] et nous tenons à la garder en bonne santé », a résumé le président de la fabrique.

En terminant, il est intéressant d’ajouter que Pont-Rouge fêtera son 150e anniversaire de fondation en 2017 et que la fabrique entend participer aux célébrations qui animeront alors la ville.

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Cette année, 216 000 $ seront investis à l’église Sainte-Jeanne.

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À l’intérieur de l’église, il est facile de constater que les murs ont bougé sous le poids du toit.

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La conférence de presse a réuni (derrière) le maire de Pont-Rouge Ghislain Langlais, le président de la fabrique Louis-Marie Dion, le député de Portneuf Michel Matte de même que les marguilliers Jean-Paul Lizotte, (devant) Jacques Faucher, Gilles Gignac, Mario Plamondon et Marielle Beaupré.

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Les tirants en acier qui seront installés dans l’église de Pont-Rouge ressembleront à ceux qu’on voit sur cette photo. (Gracieuseté de Ghislain Dubé, architecte sénior chez Delort & Brochu architectes)

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